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Jacques Serais / Crédits photo : GONZALO FUENTES / POOL / AFP
À trois mois des Jeux olympiques, les services de renseignement conseillent fortement de réfléchir à une autre option que la Seine pour le défilé des athlètes par peur de la menace terroriste. Emmanuel Macron estime qu'il est nécessaire "d'assumer cette cérémonie d'ouverture" tout en évoquant "des scénarios de repli".

Alors que l'échéance des Jeux Olympiques approche, les services de renseignement conseille fortement de réfléchir à une autre option que la Seine pour le défilé des athlètes. Ce jeudi, le chef de l'État a évoqué l'hypothèse à l'occasion de l'inauguration du centre aquatique des Jeux en Seine-Saint-Denis. 

Malgré la menace terroriste islamiste, Emmanuel Macron ne veut pas, à ce stade, changer de plan. "Il faut assumer cette cérémonie d'ouverture. Il faut la préparer avec beaucoup de force. La France est un pays qui depuis malheureusement plusieurs années est sous la menace terroriste. Elle est parfois exogène ou endogène et c'est malheureusement ce que nous avons eu à vivre dans beaucoup d'attentats ces derniers temps. Nous avons d'ailleurs rehaussé la vigilance et la posture Vigipirate suite aux attentats de Moscou. Nous serons prêts", a-t-il déclaré.

"Des scénarios repli"

Le chef de l'État cultive là aussi l'esprit du 'en même temps' et se laisse à un peu plus de trois mois de l'événement, des portes de sortie. "Si la menace devait évoluer, si on considérait que les circonstances s'imposaient, nous avons des scénarios de repli", a-t-il poursuivi. 

Ces scénarios sont gardés secret. Pour rappel, la semaine dernière, selon les informations d'Europe 1, la Direction générale de la sécurité intérieure a tenté de convaincre le ministre de l'Intérieur de passer à un plan B.