Jean-Michel Blanquer aspergé de chantilly, deux enseignants placés en garde à vue

Jean-Michel Blanquer faisait campagne sur un marché de Montargis lorsqu'il a été aspergé de chantilly.
Jean-Michel Blanquer faisait campagne sur un marché de Montargis lorsqu'il a été aspergé de chantilly. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP
L'ancien ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a été aspergé de chantilly samedi à Montargis dans le Loiret. Désormais candidat aux législatives dans la quatrième circonscription de ce département, il aurait été visé par deux enseignants qui ont été placés en garde à vue. 

Deux enseignants soupçonnés d'avoir aspergé de crème chantilly, samedi à Montargis (Loiret), Jean-Michel Blanquer, candidat aux législatives dans la quatrième circonscription, ont été placés en garde à vue, a annoncé le parquet de la ville. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit deux hommes s'approcher de l'ex-ministre de l'Education nationale dans une rue de Montargis, et l'asperger au visage avec une mousse blanche.

Jean-Michel Blanquer faisait campagne sur un marché lorsque les faits se sont produits vers 11h30. Il a de suite déposé plainte. Le procureur de la République de Montargis, Loïc Abrial, a indiqué dans un communiqué qu'une enquête de flagrance avait été ouverte pour "violences volontaires aggravées". "L'ancien ministre de l'Education nationale a été aspergé de crème chantilly et insulté par deux hommes, âgés de 51 et 57 ans. La victime n'a pas été blessée. Les intéressés, domiciliés dans l'agglomération montargoise, exercent la profession d'enseignants dans le secondaire", a précisé le procureur.

Elisabeth Borne a réagi sur twitter

"Interpellés sur les lieux des faits, ils ont été aussitôt placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion. Ils sont actuellement entendus par les enquêteurs du commissariat de police de Montargis", a précisé Loïc Abrial. Les deux enseignants sont inconnus de la justice. 

 

"Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l'échange", a tweeté l'ancien ministre. "Ça se passe bien ici à Montargis à la rencontre des citoyens. Je viens d'être agressé par deux individus qui veulent casser cela. Ne l'acceptons pas". Jean-Michel Blanquer a reçu le soutien de la Première ministre Elisabeth Borne qui a tweeté: "Le débat, la confrontation des idées sont toujours des richesses. La violence physique ou symbolique n'a pas sa place dans notre démocratie". 

Son successeur au ministère de l'Education nationale, Pap Ndiaye, s'est également fendu d'un tweet: "La vie démocratique ne peut exister que dans un débat d'idées respectueux des hommes et des femmes qui s'engagent".