Jean-François Copé : sur le plan banlieues, Macron passe "à côté d'un immense rendez-vous"

Jean-François Copé critique la décision de ne pas suivre les recommandations du plan Borloo.
Jean-François Copé critique la décision de ne pas suivre les recommandations du plan Borloo. © Europe 1
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Dylan Gamba
Le maire de Meaux soutient les réformes économiques du gouvernement mais dénonce le fait que le plan Borloo ne soit pas suivi des faits.

Satisfecit sur les réformes économiques, virulente critique sur le plan banlieues du gouvernement. Jean-François Copé, invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1 dimanche, estime que sur le plan Borloo, l'exécutif est "à côté d'un immense rendez-vous". "Ce qui m'inquiète, c'est de voir que depuis le début de ce quinquennat, Emmanuel Macron, que j’ai plutôt d’ailleurs approuvé sur les mesures économiques, me parait en ce moment être à côté d’un immense rendez-vous", évoque le maire de Meaux et ancien président de l'UMP.

Macron, "le président de droite qu'on attendait pas". En mai dernier, Jean-François Copé avait annoncé soutenir le gouvernement sur les réformes économiques, considérant Emmanuel Macron comme le "président de droite que l'on attendait pas". "Il faut être tout à fait sincère : personne n’a vu venir Emmanuel Macron, homme qui se disait de gauche et qui depuis qu’il est élu n’a fait que des mesures que la droite préconise", déclarait-il sur Public Sénat.

"Je souhaite surtout que la France s’en sorte, et si ce gouvernement y contribue tant mieux, s’il ne le fait pas, il nous appartiendra de le dénoncer", estime-t-il au micro d'Europe 1.

"Rendez-vous manqué de ce quinquennat". Mais en dehors des réformes économiques, Jean-François Copé, défenseur du plan Borloo, craint que "sur la question majeure des banlieues, de la lutte contre le communautarisme, de la lutte pour préserver la laïcité, ce soit un immense rendez-vous manqué de ce quinquennat", conclut-il.