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Lionel Gougelot (à Clairmarais) / Crédits photo : LUDOVIC MARIN / AFP
À peine nommé Premier ministre, Gabriel Attal s'est rendu à Clairmarais dans le Pas-de-Calais pour rencontrer les habitants minés par les inondations à répétition. Le nouveau Premier ministre a voulu marquer la solidarité du gouvernement en annonçant une enveloppe d'au moins 50 millions d'euros pour les communes touchées.

À peine nommé, déjà sur le terrain. Le nouveau Premier ministre s'est rendu lundi soir au chevet des sinistrés du Pas-de-Calais où il a rencontré les habitants et commerçants, minés par les inondations à répétition, et désormais, le gel et le froid.

Gabriel Attal a confirmé le déblocage d'une enveloppe d'au moins 50 millions d'euros pour les communes touchées et a annoncé un fonds d'urgence renforcé pour les agriculteurs et les maraîchers jusqu'à 20.000 euros d'aides. Une visite saluée par les habitants sinistrés qui attendent toutefois des aménagements concrets et rapides pour lutter contre les montées des eaux.

"On voit à la façon de parler qu'il en veut"

Dans ce quartier aux maisons rongées par l'humidité, le Premier ministre s'avance vers des habitants épuisés par deux mois d'inondations. "Merci d'être venu. J'espère que vous allez entendre nos messages", lui lance un Pas-de-Calaisien. Gabriel Attal apporte des paroles de réconfort, un geste de solidarité. "On est là, à vos côtés. On continuera à l'être, on continuera à suivre de très près cette situation avec des points très réguliers. Je reviendrai ici pour m'assurer que tout ça avance", a-t-il déclaré.

Un contact chaleureux et direct apprécié par François et Édith qui ont pu échanger avec le nouveau locataire de Matignon. "On voit à la façon de parler qu'il en veut. Il est jeune donc espérons qu'il soit à la hauteur des enjeux", glisse François. "On n'espère qu'une chose, c'est qu'il comprenne la gravité de la situation et que ça va tout simplement faire bouger les choses", ajoute Édith.

"J'espère qu'il va faire bouger les choses"

Tous ces sinistrés attendent des moyens et des actions concrètes contre les inondations. "Il faut des actes rapides et puis nous protéger jusqu'à la fin des montées des eaux, pour passer le printemps au sec. J'espère qu'il va faire bouger les choses. Après les politiques, on n'y croit plus trop", soupire un habitant.

Un Premier ministre volontaire sans doute, dit un élu, mais que nous ne jugerons que sur les résultats.