INFO EUROPE 1 - Emmanuel Macron se rendra dans l'Hérault jeudi

  • Copié
Arthur de Laborde et Jacques Serais / Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à

Selon les informations d’Europe 1, Emmanuel Macron, qui doit prononcer une allocution ce lundi à 20 heures, se rendra dans l’Hérault ce jeudi pour un déplacement consacré à la ruralité. D’autres déplacements en France dans les jours qui viennent sont à l’étude mais le programme précis de ces séquences n'est pas encore arrêté.

Emmanuel Macron compte faire son retour sur le terrain pour tourner la page de la réforme des retraites . Des sources proches de l’exécutif confirment à Europe 1 qu’un déplacement consacré à la ruralité est confirmé ce jeudi dans le département de l’Hérault. Alors qu’Emmanuel Macron va passer une partie du mois de mai en visites à l’étranger, d’autres déplacements en France dans les jours qui viennent sont à l’étude. Le programme précis de ces séquences n’est pas encore déterminé. Il s’agit de se confronter à la réalité du quotidien, explique un proche du chef de l’Etat, bien conscient de l’opposition qu’il devrait rencontrer lors de ses visites . "Il ne veut pas se cacher, son ADN c’est d’aller au contact", explique-t-il.

Donner un second souffle au quinquennat

En attendant, Emmanuel Macron doit prononcer une allocution ce lundi à 20 heures pétantes, au cours de laquelle il entend clore le chapitre consacré aux retraites, dresser le cap des mois à venir et donner un second souffle à un second quinquennat bien tumultueux. Une prise de parole qui intervient deux jours après la promulgation express de la réforme controversée, dans la nuit de vendredi à samedi. Soit quelques heures seulement après le verdict du Conseil constitutionnel jugeant le texte conforme , à l'exception de quelques dispositions. 

Plus tôt dans la journée, l'association Attac appelait à lancer des concerts de casseroles dans toute la France au moment même où Emmanuel Macron s'adressera aux Français. "Macron ne nous écoute pas ? Lundi à 20 heures, nous ne l’écouterons pas !", peut-on lire sur le compte Twitter de l'association.

Une méthode de contestation déjà expérimentée dans certains pays, notamment au Brésil en 2020 où certains habitants dénonçaient l'attitude attentiste de l'ex-président Jair Bolsonaro face à la pandémie de Covid-19.