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«Ils font d’un cercueil un marchepied», Gabrielle Cluzel dénonce l'attitude d'Éric Dupond-Moretti, présent à la marche blanche pour Kessaci

Ugo Pascolo . 1 min

Gabrielle Cluzel est revenue dans "Christine Kelly et vous", sur les nombreuses personnalités politiques présentes lors de la marche blanche ne hommage à Mehdi Kessaci ce samedi à Marseille. Et notamment sur la présence de l'ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.

De la LFI au RN, les personnalités politiques étaient nombreuses samedi à Marseille pour la marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci. Mais certaines auraient peut-être mieux fait de ne pas faire le déplacement, selon Gabrielle Cluzel. À l'instar de l'ex-garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti

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"Pleurer sur le lait renversé"

"J'ai été très frappée d'avoir vu toutes ces personnalités politiques qui ont été aux affaires, qui donc ont eu l'occasion d'agir, pleurer sur le lait renversé, alors qu'ils étaient en mesure de faire quelque chose", pointe la chronique dans Christine Kelly et vous 

"J'ai notamment pensé à Eric Dupond-Moretti, je l'ai trouvé d'une indécence absolue. Je me souviens de sa déclaration dans l'hémicycle en 2022, au moment de l'affaire Lola. Il avait dit, à propos de ceux qui avaient organisé une manifestation et qui étaient accusés de récupération, ils font d'un cercueil un marchepied", rappelle-t-elle. 

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Précisément, en réagissant à la charge du député LR Eric Pauget qui accusait la politique migratoire du gouvernement d'être responsable du meurtre de la petite Lola, le ministre de la Justice d'alors avait dénoncé ceux qui se servent "du cercueil d’une gamine de 12 ans comme on se sert d’un marchepied". Une phrase prononcée le 18 octobre 2022 à l'Assemblée nationale. 

"Quand il était aux affaires, qu'a-t-il fait ?"

"Mais qu'a-t-il fait en se joignant à cette manifestation avec cette circonstance aggravante ? Quand il était aux affaires, qu'a-t-il fait ? Il était garde des Sceaux, il n'était pas ministre des Sports", rappelle Gabrielle Cluzel. 

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"Il parlait de sentiment d'insécurité", ajoute-t-elle encore, en référence à une phrase prononcé par l'avocat sur Europe 1, le 1er septembre 2020. "Il l'a répété à la famille [Kessaci] ? Il a parlé de sentiments d'insécurité ? Je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être lui, de toutes les personnalités présentes, qui m'a paru le plus choquant et tartuffe dans sa posture."