Hamon reçoit à Berlin le soutien du SPD de Martin Schulz

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Martin Schulz a fait part de son plaisir personnel à recevoir Benoît Hamon, évoquant un "long parcours ensemble". © ODD ANDERSEN / AFP
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avec AFP
Le président du Parti social-démocrate d'Allemagne a déclaré souhaiter "depuis très longtemps" le succès de Benoît Hamon à la présidentielle.

Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon a reçu mardi à Berlin le franc soutien du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) par la voix de son président Martin Schulz.

Un homme qui se "bat pour des convictions". "Je suis heureux d'exprimer le soutien du SPD pour le candidat PS en France", a déclaré Martin Schulz après une rencontre avec le candidat au siège du parti frère du PS. Au côté de Benoît Hamon, Martin Schulz a fait part de son plaisir personnel à recevoir le candidat, évoquant leur "long parcours ensemble" et saluant "un homme avec des convictions profondes et un homme qui se bat pour des convictions, ce qui est une vraie condition pour gagner des élections".

Une France qui peut devenir "beaucoup plus sociale". Après ce qu'il a qualifié d'"échange entre amis", le social-démocrate a dit souhaiter "depuis très longtemps" le succès de Benoît Hamon à la présidentielle et souligné que les socialistes en Europe et le SPD seraient "derrière lui dans cette bataille". "La France avec un président de la gauche socialiste peut devenir beaucoup plus sociale, peut investir plus dans la croissance, dans l'emploi, la formation, peut lutter plus efficacement contre le chômage des jeunes", a estimé Martin Schulz.

Un accord "intégral" sur la lutte contre l'évasion fiscale. Il a notamment fait état d'"un accord intégral" avec Benoît Hamon sur le sujet de la lutte contre l'évasion fiscale, et souligné que la lutte "contre la concurrence fiscale entre les Etats membres de l'Union européenne surtout de la zone euro (était) un objectif commun pour de futurs gouvernements à Paris et Berlin". Le social-démocrate a aussi indiqué avoir abordé avec le candidat PS la question de "la sécurité en Europe", relevant que l'idée d'investir dans la lutte contre les cyber-attaques avait été "trop longtemps considérée comme un sujet marginal".