Guyane : Bernard Cazeneuve salue un accord de fin de conflit qui prévoit "la levée sans délai des barrages"

Le Premier ministre se félicite de l'accord trouvé avec la Guyane.
Le Premier ministre se félicite de l'accord trouvé avec la Guyane. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre s'est félicité samedi de la signature d'un plan de sortie de crise pour la Guyane, celui-ci prévoyant la levée de tous les barrages "sans délai".

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a salué samedi la signature d'un accord de fin de conflit en Guyane, qui prévoit notamment "la levée sans délai de tous les barrages".

Signé dans la nuit par l'État, les élus et le collectif qui pilotait la mobilisation dans ce territoire d'Outre-mer, "cet accord, qui consacre une discussion soutenue et fructueuse, entérine le plan d'urgence pour la Guyane proposé par le gouvernement et acte de nouvelles avancées (...) à court comme à moyen terme", déclare le chef du gouvernement dans un communiqué publié par Matignon.

Arianespace toujours bloquée. "Cet accord prévoit la levée sans délai de tous les barrages", ajoute Bernard Cazeneuve, qui appelle "l'ensemble de nos compatriotes guyanaises et guyanais à se rendre aux urnes pour participer au premier tour de l'élection présidentielle". Les électeurs de la Guyane, territoire paralysé depuis plus d'un mois par le mouvement social, ont commencé samedi à voter à 8h, soit 13h en métropole. Tous les barrages routiers ont été levés à l'exception de celui qui bloque l'entrée au site Arianespace à Kourou.

Trois milliards pour la Guyane

L'accord de fin de conflit englobe un plan d'urgence immédiat de 1,1 milliard d'euros présenté au début du mois, qui prévoit notamment des mesures en faveur de la sécurité, de l'éducation, de la santé, ainsi que de l'aide aux entreprises. Le texte acte également la demande de mesures supplémentaires du collectif et des élus à hauteur de 2,1 milliards d'euros. Les désaccords entre le collectif et les autorités s'étaient cristallisés sur la mobilisation de fonds supplémentaires, Bernard Cazeneuve ayant notamment qualifié d'"irréaliste" le montant de l'aide réclamée.