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Gouvernement sans LFI : Attal dénonce un «simulacre d'ouverture» et une «tentative de coup de force» de Mélenchon

Europe 1 avec AFP / Crédits photo : Daniel Pier / NurPhoto / NurPhoto via AFP . 1 min
© Daniel Pier / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a dénoncé, auprès des députés Ensemble pour la République, un "simulacre d'ouverture" et une "tentative de coup de force" de Jean-Luc Mélenchon après sa proposition de former un gouvernement sans représentant de La France insoumise.

L'initiative de Jean-Luc Mélenchon, qui a ouvert la porte à un gouvernement du Nouveau Front populaire sans ministres de La France insoumise , n'est qu'un "simulacre d'ouverture" et une "tentative de coup de force", estime Gabriel Attal dans une lettre lundi aux députés du groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République).

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"Avec le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné, nous avons dit au Président que, si nous sommes prêts à des compromis, nous continuons à nous opposer de toutes nos forces à l'application unilatérale du seul projet de LFI et du NFP", pour lequel "la censure serait inévitable", écrit le Premier ministre démissionnaire, récemment élu à la tête du groupe macroniste au Palais-Bourbon.

Position similaire à celle des autres alliés du camp présidentiel

Sa position rejoint celle des autres alliés du camp présidentiel, de la droite et du Rassemblement national en faveur d'une censure immédiate de tout gouvernement de l'alliance de gauche. Après avoir reçu les représentants de la gauche, de la Macronie et des Républicains vendredi, Emmanuel Macron a accueilli lundi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, ainsi que les chefs de l'extrême droite.

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Marine Le Pen et Jordan Bardella sont sortis à la mi-journée dans les jardins du palais présidentiel pour réaffirmer devant la presse leur intention de censurer "un probable gouvernement du Nouveau Front populaire". Et ce, même sans ministre insoumis : "ça ne change strictement rien", a tranché la cheffe des députés RN, qui a réclamé l'ouverture d'une session extraordinaire du Parlement en septembre pour "que l'Assemblée nationale puisse être en situation d'opérer une censure si c'est nécessaire".

Dans la foulée, leur allié Eric Ciotti s'est dit sur la même longueur d'ondes. Ces consultations étaient censées déboucher sur la nomination d'un nouveau Premier ministre. Choix devenu urgent alors que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l'après-guerre.