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Jacques Serais / Crédits photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP , modifié à
D'abord attendu mardi, la deuxième vague de remaniement ministériel devrait avoir lieu ce mercredi, avec une quinzaine de nouveaux ministres délégués et secrétaires d'État. Comme à son habitude, Emmanuel Macron tergiverse, consulte et pèse et le pour et le contre.

Ça traîne, ça traîne… La deuxième vague de nominations dans le gouvernement Attal se fait toujours attendre. Elle devait avoir lieu mardi et ce devrait être finalement pour ce mercredi. Pourquoi cela prend-il autant de temps ?

Objectif : trouver un équilibre

Comme à son habitude, Emmanuel Macron tergiverse, consulte, pèse le pour et le contre. Et comme à chaque remaniement, il est question pour le chef de l'État de trouver un équilibre. Un équilibre politique en nommant des ministres délégués et secrétaires d'État issus des différentes composantes de la majorité, tel que le MoDem et Horizons. Un équilibre géographique pour se rattraper d'une première vague très parisienne et un équilibre aussi en termes de parité, autant de femmes que d'hommes.

Bayrou est sur les rangs

Et ce dernier point cause bien des soucis au Président, notamment dans la réflexion autour du remplacement ou non d'Amélie Oudéa-Castéra à l'ÉducationFrançois Bayrou, blanchi il y a deux jours par la justice, est sur les rangs. "Sa relaxe change tout !", explique un conseiller de l'Élysée. Mais le maire de Pau pourrait tout autant atterrir aux Armées, dans le cas où Sébastien Lecornu hériterait de l'Éducation. 

Le député Renaissance Guillaume Kasbarian est lui pressenti pour le Logement. Enfin, l'arrivée d'une nouvelle personnalité de droite n'est pas exclue. Après Rachida Dati, la sénatrice LR Agnès Evren pourrait faire son entrée au gouvernement.