Georges Tron, jugé en appel pour viols, testé négatif au Covid-19

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Georges Tron, jugé en appel pour viols, testé négatif au Covid-19 © THOMAS COEX / AFP
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avec AFP , modifié à
Georges Tron est accusé par deux anciennes employées de sa commune de banlieue parisienne de leur avoir imposé des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010 sous couvert de séances de réflexologie plantaire et avec la complicité de son adjointe à la Culture d'alors, Brigitte Gruel.

L'ex-secrétaire d'État Georges Tron, poursuivi pour viols et agressions sexuelles de deux collaboratrices, a annoncé vendredi à l'AFP avoir été testé négatif au Covid-19, ce qui ouvre la voie à une reprise de son procès en appel aux assises de Paris. Le maire de Draveil (Essonne), 63 ans, avait été acquitté en première instance par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Georges Tron est accusé par deux anciennes employées de sa commune de banlieue parisienne de leur avoir imposé des attouchements et des pénétrations digitales entre 2007 et 2010 sous couvert de séances de réflexologie plantaire et avec la complicité de son adjointe à la Culture d'alors, Brigitte Gruel. Cette dernière avait également été acquittée en 2018.

Le procès en appel s'est ouvert mardi à Paris mais a été aussitôt suspendu, l'élu local ayant indiqué à la barre avoir été cas contact d'une personne positive au Covid-19. La cour avait ordonné à Georges Tron de se soumettre à un test Covid vendredi matin, une semaine après avoir été exposé, pour déterminer s'il avait contracté le nouveau coronavirus et prendre une décision en conséquence pour la suite des débats, dans un contexte de crise sanitaire.

Une soixantaine de témoins attendus

Rendue publique quelques jours seulement après l'éclatement de l'affaire DSK en mai 2011, cette affaire avait contraint Georges Tron à démissionner du secrétariat d'État à la Fonction publique dans le gouvernement Fillon. Elle revient devant la justice à l'heure où les questions de violences sexuelles agitent l'opinion publique.

L'audience du procès en appel reprendra lundi matin. Avec un cortège d'une soixantaine de témoins attendus, elle est pour l'instant prévue pour durer jusqu'au 18 février.