Front National/Le Pen : le départ de Philippot, "c'est déjà du passé"

"Ça ne m'inquiète pas, c'est presque déjà fini", a expliqué Marine Le Pen vendredi au sujet du départ de Florian Philippot.
"Ça ne m'inquiète pas, c'est presque déjà fini", a expliqué Marine Le Pen vendredi au sujet du départ de Florian Philippot. © FREDERICK FLORIN / AFP
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avec AFP
Lors d'une conférence de presse vendredi, la présidente du parti d'extrême-droite a estimé que le départ de Florian Philippot était un "non-événement". 

Marine Le Pen a affirmé samedi matin à Toulouse que le départ du Front national jeudi de son ex-bras droit Florian Philippot était "déjà du passé" et que cela ne "l'inquiète pas".

"Il va perdre son énergie"."Je regrette sa décision, je pense qu'il va perdre son énergie, mais le FN s'en remettra (...), je crois, c'est déjà du passé" a affirmé la présidente du Front national lors d'une conférence de presse dans le cadre de la "tournée de refondation" de son parti. "Ça ne m'inquiète pas, c'est presque déjà fini. Un événement politique qui disparaît en 24 heures, c'est un non-événement politique" a asséné Marine Le Pen.

Vers "l'émergence de nouveaux cadres". "Personne n'est irremplaçable. Peut-être même de cet événement que personne n'a voulu au sein du FN (...) va sortir un bien, l'émergence de nouveaux cadres" a-t-elle espéré. "Le nombre de conseillers régionaux partis est dérisoire, on est sur deux secrétaires départementaux (...) et quelques assistants parlementaires" a relativisé la députée du Pas-de-Calais.

"Une ligne, celle que je porte". Alors que certains l'incitent depuis des mois à droitiser la ligne du Front national, Marine Le Pen a répondu : "je sais pas s'il y a une aile gauche, une aile droite, il y a une ligne, celle que je porte en vertu d'un processus démocratique, qui m'a vu élire à la tête du FN deux fois", en 2011 et 2014, et cette ligne "est unique". "Peut-être que certains l'avaient oublié, peut-être que le départ de Florian Philippot va permettre que certains s'en souviennent", a-t-elle mis en garde, appelant une nouvelle fois à "d'autres candidats" le 11 mars lors du congrès FN à Lille contre elle s'ils souhaitent "représenter d'autres lignes".