Frédéric Péchenard a affirmé sa volonté d'interdire les fan zones pendant l'euro, mardi sur Europe 1 1:27
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Le directeur général des Républicains a réaffirmé, mardi sur Europe 1, sa volonté d'interdire les fan zones pendant l'Euro face à la menace terroriste.

"Les forces de l'ordre sont épuisées", a estimé Frédéric Péchenard, directeur général des Républicains et ancien directeur général de la police nationale, mardi matin sur Europe 1. "Pour l'Euro, il va falloir sécuriser les stades, sécuriser les aéroports, sécuriser les gares, et en plus de ça, on se rajoute, sous la tour Eiffel un rassemblement avec 100.000 personnes ?", a-t-il mis en garde, faisant référence à la sécurité des "fans zones" pendant la compétition. "Je crois qu'on peut parfaitement sécuriser l'Euro. Mais les forces de l'ordre ne sont pas extensives", a-t-il poursuivi.

"Affirmer les valeurs de la République." Jugeant les propos de Patrick Kanner sur les quartiers français présentant des ressemblances avec Molenbeek "réducteurs et excessifs", l'élu LR a cependant estimé urgent d'"arrêter le désarmement pénal" et d'affirmer "les valeurs de la République." "Il est par exemple absolument anormal que des gens arrivent aux urgences et veuillent choisir leur médecin en fonction de son sexe", a-t-il affirmé.

L'idée "un peu baroque" de NKM. "La seule chose qui peut empêcher Nicolas Sarkozy d'être candidat à la primaire, c'est le peuple français" et non "les affaires judiciaires", a jugé le proche de l'ancien président, ajoutant "espérer qu'il soit candidat pour la France." Frédéric Péchenard a également taclé Nathalie Kosciusko-Morizet : "Elle a une idée un peu baroque, qui consiste à se présenter à une primaire de la droite et du centre et de vouloir se faire parrainer par des gens de gauche."