Florence Portelli, porte-parole de François Fillon : "Cette épreuve lui a permis d’aller encore plus loin"

Florence Portelli était l'invitée d'Europe nuit lundi.
Florence Portelli était l'invitée d'Europe nuit lundi. © EUROPE 1
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Florence Portelli, porte-parole de François Fillon, assure que les accusations qui visent l'ancien Premier ministre depuis dix jours l'ont rendu "encore plus dynamique et combatif".
INTERVIEW

François Fillon, empêtré dans l'affaire sur les emplois présumés fictifs de sa femme, a lancé la contre-attaque, lundi. Le candidat de la droite à la présidentielle a martelé, lors d’une conférence de presse, que "tous (ces) faits" étaient "légaux", tout en présentant ses "excuses aux Français".

"Encore plus dynamique et combatif". "Il a été particulièrement rassurant", juge sa porte-parole sur Europe 1. "J’ai eu le sentiment (…) qu’on le voyait enfin tel qu’on le connaissait et même encore plus dynamique et combatif", continue Florence Portelli. "Cette épreuve lui a permis d’aller encore plus loin. Il est déterminé à se battre jusqu’au bout pour défendre son projet".

Entendu sur europe1 :
Qu’il ait eu besoin de ces dix jours pour surmonter ça, pour moi c’est un gage d’honnêteté et de courage.

"Quelqu'un de profondément honnête". "Le fait qu’il ait eu besoin de ces dix jours pour surmonter ça, pour moi c’est un gage d’honnêteté et de courage", lâche encore la filloniste. "Quand vous n’êtes pas quelqu’un de profondément honnête, ça vous fait peut-être un moins grand choc. Et comme c’est un homme d’État, il a su surmonter ça", souligne-t-elle.

"On ne veut pas d'un autre". Cette "brutalité" que dénonce la maire LR de Taverny, dans le Val-d’Oise, elle-même dit l’avoir ressentie sur le terrain. "Certains militants nous ont dit de tenir bon, d’autres étaient plus virulents car la propagande officielle les avaient bien formatés... Il était urgent de leur répondre et il leur a très bien répondu", glisse-t-elle. Et de partager avec son "champion" sa détermination. "Nous ce qu’on veut, c’est à tout prix continuer avec lui. On ne veut pas d’un autre". "Rien ne pourra me faire changer d'avis", a d'ailleurs lancé l'ancien Premier ministre, lundi. Avant d'ajouter : "Je suis candidat à l'élection présidentielle et je suis candidat pour la gagner".