François Fillon : "On a vu qu'il n'y avait pas" de "plan B"

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avec AFP , modifié à
Dénonçant des "attaques d'une violence inouïe", François Fillon s'est dit déterminé à poursuivre sa campagne, lundi.

François Fillon a affirmé lundi qu'"aucune instance n'a la légitimité" de remettre en cause le résultat de la primaire qui l'a désigné fin novembre candidat de la droite à l'élection présidentielle.

"Je ne suis pas le candidat d'un parti". "J'ai été choisi par des millions de Français, je ne suis pas le candidat d'un parti", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à son siège de campagne. "Aucune instance n'a la légitimité pour remettre en cause le vote de la primaire", a poursuivi l'ex-Premier ministre. "Rien ne pourra me faire changer d'avis. Je suis candidat à l'élection présidentielle et je suis candidat pour la gagner", a-t-il ajouté.

"On a vu qu'il n'y avait pas" de "plan B". "On a vu qu'il n'y avait pas" de "plan B", a-t-il lancé, évoquant un "plan B comme berezina", alors qu'il est l'objet de révélations médiatiques et d'une enquête sur des emplois fictifs supposés de son épouse Penelope et de deux de ses enfants.

"Une énergie décuplée". Dès lundi soir, le candidat de la droite réunira son comité de campagne et mardi "les parlementaires". Mardi, "je serai à Troyes avec François Baroin et jeudi à Poitiers avec Jean-Pierre Raffarin", a-t-il aussi précisé. "C'est donc avec une énergie décuplée et un détermination farouche que j'aborde les prochaines semaines de cette campagne où la France ne joue pas autre chose que son destin", a-t-il conclu.