Emmanuel Grégoire s'est exprimé sur le scrutin municipal à venir à Paris. 1:48
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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris et directeur de campagne de la candidate socialiste Anne Hidalgo, était l'invitée d'Europe 1, jeudi. A l'approche du scrutin municipal, il a fait un point sur la campagne de la maire sortante et s'est dit confiant sur ses chances d'être réélue.

Alors que le scrutin municipal approche, les résultats à la mairie de Paris sont indécis, plusieurs candidats étant successivement annoncés en tête par les sondages. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris et directeur de campagne de la candidate socialiste Anne Hidalgo, était l'invité d'Europe 1, jeudi. "Je préfère être dans la situation d'Anne Hidalgo que dans celle de beaucoup de ses concurrents", a-t-il déclaré, se montrant optimiste sur les chances de la maire sortante d'être réélue.

"Un chantier de transformation long et exigeant" 

Le mandat d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris a été particulièrement agité. Selon un récent sondage, 58% des Parisiens se sont déclarés insatisfaits de l'action de la maire socialiste. A l'évocation de celui-ci, Emmanuel Grégoire a botté en touche, assurant que ses concurrents ne jouissaient pas d'une meilleure image auprès des électeurs. S'il a reconnu que tout n’avait pas été parfait durant ces six années, il a affirmé que sa liste était "à l’étape intermédiaire d’un chantier de transformation, long et exigeant".

"Convergence naturelle" avec les écologistes

Le premier adjoint de la Ville a ensuite assuré qu'il ne craignait pas le "tous contre Hidalgo". "La politique se structure d’abord sur des projets d’adhésion", a-t-il martelé. Bien conscient que la victoire de la candidate socialiste pourrait être conditionnée au soutien des écologistes, il a réaffirmé la "convergence naturelle" qui devait s'opérer avec eux. Il a rappelé à maintes reprises la dimension "verte" du programme de la maire sortante. 

Le jeu des alliances devrait en effet être déterminant durant ce scrutin. L'ancien "Marcheur" Cédric Villani est courtisé par Anne Hidalgo mais aussi par la candidate LREM, Agnès Buzyn. "Paris, historiquement, c’est toujours une élection très serrée", a concédé Emmanuel Grégoire, dans un sourire.