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Invitée de La Grande interview Europe 1-CNews, Marie-Hélène Thoraval, maire (DVD) de Romans-sur-Isère (Drôme), s'est positionnée sur les promesses de Gabriel Attal à propos de la délinquance. Selon elle, le Premier ministre ne se rend pas compte des dégâts dans certaines villes.

Émeutes, drame à Crépol, rixe dans différents quartiers… La maire (DVD) de Romans-sur-Isère dans la Drôme, Marie-Hélène Thoraval, a traversé quelques épisodes de délinquance dans sa ville et ses alentours ces derniers mois.

Lors du discours de politique générale de Gabriel Attal, le Premier ministre a annoncé qu'il souhaite revoir "l'échelle des sanctions" vis-à-vis des jeunes "sur la mauvaise pente". Des paroles inaudibles pour Marie-Hélène Thoraval qui doute que ces jeunes répareront, par exemple, les structures publiques de sa ville.

"Ils ne vont pas réparer les bureaux du bailleur social"

"Tu casses, tu répares". Ces mots avaient fait beaucoup de bruit lors du discours de politique générale de Gabriel Attal. Il a insisté sur le bénéfice de l'autorité pour relever le niveau des élèves et pour former les futurs citoyens, sans oublier de garantir leur bien-être. Et pour les jeunes "sur la mauvaise pente", le chef du gouvernement souhaite revoir "l'échelle des sanctions". Et pour cela, il veut utiliser un principe concret : "Tu casses, tu répares !"

 

Face à ces paroles, Marie-Hélène Thoraval doute. "Ils ne vont pas réparer les bureaux du bailleur social", explique-t-elle. Au-delà de ce discours, la maire Romans-sur-Isère pense aux actes de ces délinquants. "Il faut voir tout le cheminement de ces jeunes qui en arrivent à des actes de destruction", évoque-t-elle au micro d'Europe 1-CNews. "Je pense qu'à un moment donné, il faut. Pour certains, il faut les civiliser parce qu'ils sont vraiment en dehors de tout système", ponctue Marie-Hélène Thoraval.