Gabriel Attal assure que les capacités d'accueil à l'hôpital pourront être augmentées si besoin. 1:10
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Antoine Terrel , modifié à
Au micro d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré que les autorités avaient "la capacité d'ouvrir plus de lits" à l'hôpital, notamment en réanimation, pour faire face au rebond de l'épidémie de coronavirus. 
INTERVIEW

Dans de nombreux d'hôpitaux français, l'heure est à l'inquiétude, alors que les chiffres de contamination au coronavirus ne cessent d'augmenter, jour après jour. Sur Europe 1, le Pr ​Rémi Salomon, de l’AP-HP, a ainsi réclamé jeudi plus de moyens et prévenu que "certains lits ne peuvent pas ouvrir faute de personnels". Invité vendredi sur notre antenne, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a, lui, assuré que les autorités étaient en mesure de faire face à l'afflux de patients. "Aujourd'hui, on a la capacité d'ouvrir plus de lits à l'hôpital", a-t-il expliqué.

"Ce qu'on a montré pendant la première vague, c'est qu'on était capable d'augmenter nos capacités de réanimation, de transformer des lits", rappelle Gabriel Attal. Mais si la capacité d'ouvrir de nouveaux lits existe, "on souhaite le faire le plus tard possible", explique Gabriel Attal, car "quand vous ouvrez des lits de réanimation supplémentaires, ça veut dire que vous déprogrammez des opérations chirurgicales prévues, et que des gens vont devoir attendre pour se faire opérer". 

"On ne veut pas arriver à une situation où les réanimations sont saturées"

Cela, "on souhaite le retarder le plus tard possible, et c'est pour ça qu'on prend des mesures difficiles", comme celles annoncées mercredi par le ministre de la Santé Olivier Véran. À Marseille et en Guadeloupe, où la fermeture des bars et restaurants a été décidée, "on ne veut pas arriver à une situation où les réanimations sont saturées". 

"S'il y a des études spécifiques sur les bars et restaurants, évidemment qu'il faut les publier"

Deux jours après les annonces, la décision de fermer, plus tôt ou intégralement, les bars et restaurants, continue de faire polémique. Beaucoup de professionnels soulignent ainsi que ces lieux ne représentent pas des foyers de contamination plus important que les écoles ou les transports en commun, et mettent en avant le manque de données chiffrées sur le sujet. Interrogé sur la polémique, Gabriel Attal a défendu le choix de l'exécutif, tout en disant comprendre les interrogations. "S'il y a des études spécifique sur les bars et restaurants, évidemment qu'il faut les publier et leur donner de la visibilité", a-t-il déclaré.