Contrat d'engagement jeune : "Le compte n'y est pas", regrette Berger

Laurent Berger
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avec AFP
Au lendemain de la présentation du "contrat d'engagement jeune" par le gouvernement, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé "que le compte n'y est pas". Dans les colonnes de "La Tribune", il a fustigé que ce dispositif ne concerne pas "tous les jeunes sans emploi". 

"Le compte n'y est pas", a regretté mercredi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, en réaction à la présentation mardi par l'exécutif de son "Contrat d'engagement jeune". "Ce n'est pas la garantie jeunes universelle pour tous les jeunes sans emploi et sans formation que la CFDT souhaitait et portait avec d'autres organisations. On en est loin", a-t-il fustigé dans une interview à La Tribune.

"Il faut soutenir plus les étudiants, élargir l'accès aux bourses"

Pour Laurent Berger, la durée du contrat, six à douze mois, est "critiquable", et "il faut soutenir plus les étudiants, élargir l'accès aux bourses". "Nous sommes toujours mobilisés pour un élargissement des minima sociaux en direction des jeunes", alors que le RSA est ouvert à partir de 25 ans seulement, rappelle-t-il. L'exécutif a dévoilé mardi les contours de son Contrat d'engagement jeune, qui prend le relai de la "Garantie jeunes", et qui vise à amener vers l'emploi les jeunes qui en sont les plus éloignés.

Le gouvernement s'est fixé un objectif de 400.000 jeunes aidés en 2022, loin de son ambition initiale, et a annoncé une rallonge budgétaire de 550.000 millions d'euros. Mercredi matin, la CGT a fustigé dans un communiqué une "mesure hors-sol", dotée de "moyens dérisoires".