"C'est ce Paris populaire, ce Paris très ouvert" qui a été frappé, déplore Hidalgo

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C'est un "Paris populaire, ce Paris très ouvert" qui a été frappé vendredi par les attentats meurtriers, parce que ce "modèle du vivre ensemble" est "insupportable pour des fanatiques", a affirmé samedi Anne Hidalgo, le maire de la capitale, entourée des représentants de tous les partis.

"Un Paris populaire, un Paris très ouvert". "Les quartiers qui ont été frappés, les lieux qui ont été visés, sont des lieux qu'on aime, de ce Paris qu'on aime, ce Paris populaire, ce Paris très ouvert, ce Paris heureux de partager les cultures du monde, parce que c'est un Paris qui est fort de sa diversité, de la diversité d'origine de ses habitants", a déclaré le maire lors d'une déclaration solennelle devant la presse. "C'est ce Paris-là qui a été atteint, sans doute parce que ce modèle, ce modèle du vivre ensemble, qui est si présent dans notre ville, est insupportable pour des fanatiques, est insupportable pour ceux qui voudraient réduire l'humanité tout entière au silence", a poursuivi le maire socialiste.

"Un message d'unité et de rassemblement". Anne Hidalgo a ainsi souhaité transmettre "un message d'unité, un message de rassemblement, un message du peuple de Paris, de ses représentants, dans leur grande diversité, qui sont unis face à la douleur, face au drame que vient de vivre notre ville, unis et debout auprès des Parisiens". "Merci aux Cariocas", à Mexico, New York, Montréal, San Francisco... : la maire de Paris Anne Hidalgo a également salué samedi le "soutien" des grandes villes du monde qui s'habillent de tricolore ou mettent leurs drapeaux en berne. "Nous sommes Unis", rappelle-t-elle à chaque message en guise de hashtag.