Castex confirme le masque obligatoire dans les lieux publics clos au plus tard le 1er août

Le Premier ministre Jean Castex a confirmé que le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos au plus tard le 1er août
Le Premier ministre Jean Castex a confirmé que le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos au plus tard le 1er août © AFP
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avec AFP , modifié à
Dans un entretien avec les lecteurs du "Parisien", le Premier ministre Jean Castex a confirmé que le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos au plus tard le 1er août. Mardi Emmanuel Macron avait évoqué la mesure lors de son interview du 14-Juillet. 

Jean Castex a confirmé mercredi que le port du masque serait rendu obligatoire dans "les commerces et les lieux recevant du public" clos au plus tard le 1er août, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien.

L'hypothèse d'une telle obligation avait été avancée mardi par Emmanuel Macron, évoquant "par exemple" la date du 1er août. "Si on constatait avant cette date que l'épidémie reprenait, on avancerait cette échéance mais ce n'est pas la peine d'angoisser la population", a précisé le Premier ministre. "Quant aux entreprises, elles doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations", a ajouté Jean Castex, au cours de ce "face à face" réalisé mardi après-midi.

Un reconfinement "ciblé"

Concernant un éventuel regain de l'épidémie de coronavirus, Jean Castex a aussi répété qu'un reconfinement n'aurait lieu que "de manière ciblée sur telle ou telle partie du territoire ou d'un département".

Le Premier ministre est aussi revenu sur les conséquences de la crise, qui a entre autres suspendu sine die la réforme des retraites. Alors que les partenaires sociaux sont attendus vendredi à Matignon, Jean Castex a réaffirmé l'ambition de parvenir à un régime universel : "On va y aller, dans la durée".

"La crise aura un coût important"

Quant aux mesures d'ordre financier, "je ne peux pas à la fois dire que les retraites afficheront 27 milliards de déficit à la fin de l'année et mettre cela sous le tapis", a-t-il plaidé, en demandant "l'avis de partenaires sociaux". "Mais il faut mettre de l'ordre dans les priorités. C'est d'abord en investissant dans la croissance que l'on retrouvera des recettes et que nous pourrons rembourser dans la durée la dette liée au Covid-19", a-t-il poursuivi. "Parce que, oui, la crise aura un coût important, ses conséquences ne seront hélas pas 'gratos'", a fait valoir le Premier ministre.