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Invité du Grand Rendez-vous, sur Europe 1, le candidat à la mairie de Paris a estimé qu'Anne Hidalgo ne prenait pas ses responsabilités face à l'installation de campements sauvages aux portes de la ville.
INTERVIEW

"Elle n’a pas laissé une crise sociale se développer aux portes de Paris, mais une crise humanitaire." Au micro du Grand Rendez-vous, sur Europe 1, le député Benjamin Griveaux, candidat aux municipales dans la capitale, s’est livré à une violente charge contre la maire de Paris, Anne Hidalgo, et sa gestion de la crise migratoire à l’échelle de la ville.

S’il est élu en 2020, Benjamin Griveaux l’assure : "Quand un campement s’installera sur le domaine public de la ville, j’exigerai de la Préfecture de police qu’il soit immédiatement démantelé." "On sait très bien que si vous attendez plus de 48 heures, il faut une décision de justice", relève-t-il. Avant de tacler : "C’est le laisser-aller de la maire de Paris qui fait que ces campements se développent."

"J’y ai passé un après-midi cette semaine [dans ces campements, ndlr]. Quand j’y vais, je ne fais pas de com’. Il n’y a pas de caméra, de tweets, de réseaux sociaux, je ne m’y rends pas comme elle, chaque vendredi depuis 20 ou 30 semaines, la larme à l’œil, montrer la misère humaine", relève encore l'ancien porte-parole du gouvernement. "Quand on est maire de Paris, il faut faire preuve de décence. Elle a quelques responsabilités et l’Etat aussi. Mais chacun se renvoie indistinctement la balle depuis dix ans."

"Il n’y aura pas d’enfant qui ne sera pas mis à l’abri"

Benjamin Griveaux tient également à pointer la situation des mineurs isolés dans la capitale. "Il y a des enfants à la rue, qui dorment dans les rues de la plus belle ville du monde, avec leurs parents parfois, de manière isolée souvent. En tant que maire de Paris, Anne Hidalgo a la responsabilité de la protection de l’enfance", dénonce le candidat.

"Je vous le dis, il n’y aura pas d’enfant qui ne sera pas mis à l’abri si je suis maire de Paris", promet-il. Et pour ce faire, Benjamin Griveaux demande à ce que soit expérimenté "le fait de confier au maire de Paris la responsabilité de l’hébergement d’urgence".