Les débats risquent d'être houleux ces prochains jours à l'Assemblée. 1:17
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Jacques Serais, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Après l’examen du projet de loi sur le pouvoir d’achat, les députés vont désormais voter le projet de loi de finances rectificative. Au programme : suppression de la redevance audiovisuelle, taxation des superprofits des grands groupes ou limitation des prix des carburants... De quoi provoquer de nombreux débats houleux dans l'hémicycle.

Après l’examen du projet de loi sur le pouvoir d’achat, les députés s’apprêtent à voter sur le projet de loi de finances rectificative. Plusieurs sujets brûlants seront débattus dans l’hémicycle. C’est donc une nouvelle passe d’armes qui s’apprête à débuter à l’Assemblée nationale.

La suppression de la redevance audiovisuelle en question

À commencer par la suppression de la redevance audiovisuelle. 138 euros en moins à payer pour les foyers qui possèdent un téléviseur, Emmanuel Macron en fait une promesse de campagne, mais les députés de l’Alliance de gauche, inquiets de l’indépendance des médias publics, y sont farouchement opposés.

Autre de point de tension, et pas des moindres, la question de la taxation des superprofits des grands groupes. Les députés de la Nupes comme du Rassemblement national (RN) y sont favorables alors que les parlementaires du camp présidentiel sont loin d’être tous d’accord. Une dizaine de députés Renaissance proposent par exemple d’instaurer une taxe de 15% sur les bénéfices des sociétés pétrolières, gazières et de transports maritimes de marchandises. Cela contre l’avis du gouvernement.

Réduction de la TVA sur les produits de première nécessité ?

Et les débats s’annoncent tout aussi houleux au sujet de la limitation de la hausse des prix des carburants, même si les Républicains et la majorité présidentielle pourraient finalement trouver un accord pour prolonger la ristourne et l’augmenter de 18 à 30 centimes dès septembre.

Enfin, les élus du RN et de l’alliance de gauche espèrent réduire voire supprimer la TVA sur un certain nombre de produits de première nécessité. Pour l’exécutif, la bataille de la fiscalité ne fait que commencer.