Publicité
Publicité

Bayrou : les affaires contre lui ont été "un obstacle artificiel, inventé"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
François Bayrou avait dû démissionner du gouvernement à la suite de cette affaire.
François Bayrou avait dû démissionner du gouvernement à la suite de cette affaire. © Thomas Samson / AFP

Revenant sur l'affaire des emplois d'assistants parlementaires MoDem présumés fictifs à Bruxelles, François Bayrou assure avoir "respecté les règles d'intégrité".

François Bayrou, ex-ministre MoDem de la Justice, a affirmé mardi à BFMTV que "les affaires" des emplois d'assistants parlementaires présumés fictifs qui l'ont fait quitter le gouvernement en juin dernier "ont été un obstacle artificiel, inventé", suite à des dénonciations "prétendues anonymes". "Il suffit de nous regarder pour savoir que nous avons respecté les règles d'intégrité", a assuré François Bayrou. "Jamais je n'ai donné de leçons de morale", a ajouté l'ex-ministre auteur d'une loi de moralisation de la vie politique

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Une absolue intégrité". "J'ai porté une exigence morale, je la porte à chaque minute. À cette exigence morale et aux règles de fonctionnement, nous n'avons jamais manqué", a-t-il assuré, indiquant n'avoir "aucun élément d'information" sur une enquête concernant ces affaires. "Je n'ai pas été informé, pas convoqué, je n'ai pas été entendu, mon nom n'est même pas cité", ajoute-il. Selon lui, les députés européens MoDem sont "d'une absolue intégrité, et ils ont - je n'ai aucun doute - respecté toutes les règles".

"Des dénonciations anonymes". Mais "il y a des dénonciations anonymes, prétendues anonymes, qui sont le fait de certaines personnes", a-t-il par ailleurs déploré, ajoutant : "l'enquête devra dire ce qu'il en est." "La politique est un sport violent, assez souvent cruel, scandaleusement injuste", a-t-il également affirmé. François Bayrou avait quitté le gouvernement , son parti étant soupçonné d'avoir utilisé pour ses propres activités en France plusieurs assistants de députés européens, payés par Bruxelles.