Publicité
Publicité

Attaque au couteau à Arras : les députés observent une minute de silence à l'Assemblée nationale

Europe 1 avec AFP / Crédits photo : Ludovic MARIN / AFP - Mis à jour le . 1 min
L'Assemblée nationale a respecté une minute de silence en hommage au professeur tué vendredi matin à Arras.
L'Assemblée nationale a respecté une minute de silence en hommage au professeur tué vendredi matin à Arras. © Ludovic MARIN / AFP

Les députés ont observé une minute de silence et rendu hommage à la communauté éducative et aux victimes de l'attaque au couteau à Arras ce vendredi. "Les événements qui ont eu lieu ce matin dans un lycée à Arras nous ont tous saisis d'effroi", a dit la vice-présidente de l'Assemblée Naïma Moutchou.

Les députés ont respecté vendredi une minute de silence pour exprimer leur solidarité "face à l'horreur" de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés graves dans un lycée à Arras , à la reprise de leurs travaux suspendus en fin de matinée. "Les événements qui ont eu lieu ce matin dans un lycée à Arras nous ont tous saisis d'effroi", a dit la vice-présidente de l'Assemblée Naïma Moutchou, exprimant "l'émotion de la représentation nationale face à l'horreur de ces actes, ainsi que nos pensées et notre solidarité envers les victimes et envers leurs familles".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Effroi", "dégoût"... La classe politique réagit à l'attaque au couteau

La classe politique a exprimé son "effroi" vendredi après l'attaque au couteau à Arras. "Trois ans après l'ignoble assassinat terroriste de Samuel Paty, de nouveau une attaque meurtrière contre des professeurs. Effroi et dégoût", a réagi Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Effroi après le nouveau meurtre d'un enseignant", a écrit Olivier Faure (PS) pour qui "nous n'en avons pas fini avec le terrorisme". Pour la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance), "l'horreur vient de frapper". Un enseignant a été "lâchement assassiné", a dénoncé son homologue du Sénat Gérard Larcher (LR).

"Le combat contre l'islamisme et ses complices doit être la priorité n°1", a jugé Bruno Retailleau (LR). "Tout doit être mis en œuvre pour éradiquer l'islamisme, ses soldats et ses relais", a insisté Jordan Bardella (RN). "À Arras, le djihad vient de frapper", a dénoncé Eric Zemmour (Reconquête).

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Fabien Roussel (PCF) a appelé à "l'union de toute la nation contre le terrorisme". "La République est aux côtés de ses enseignants", a assuré l'écologiste Cyrielle Chatelain. "Elle doit être impitoyable avec ses ennemis", a renchéri Stéphane Séjourné (Renaissance). "Soutien aux enseignants et aux élèves", a renchéri la maire de Lille Martine Aubry (PS).