Assistants parlementaires : le MoDem assure avoir "respecté toutes les règles"

Un ex-collaborateur du parti a contesté mercredi dans un signalement à la justice la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès d'un eurodéputé MoDem.
Un ex-collaborateur du parti a contesté mercredi dans un signalement à la justice la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès d'un eurodéputé MoDem. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Un ex-collaborateur du parti a contesté mercredi dans un signalement à la justice la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès d'un eurodéputé MoDem.

Le MoDem a affirmé jeudi avoir "respecté toutes les règles et toutes les obligations d'un employeur", alors qu'un ex-collaborateur du parti a contesté mercredi dans un signalement à la justice la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès d'un eurodéputé MoDem.

"Le MoDem réaffirme qu'il a respecté toutes les règles et toutes les obligations d'un employeur", selon un communiqué du parti.  "Tout salarié qui a travaillé dans ses équipes ces dernières années, souvent à temps partiel, a été rémunéré par le mouvement de manière parfaitement transparente en fonction du service effectivement assumé pour notre formation politique", ajoute le parti de François Bayrou, actuel ministre de la Justice.

Un témoignage gênant. "Un courrier de dénonciation accompagné de documents est parvenu mercredi au parquet de Paris", a indiqué mercredi une source judiciaire, sans plus de précisions, confirmant des informations publiées dans Le Parisien et Le Point. L'ancien employé du MoDem affirme avoir été en partie rémunéré en 2011 sur l'enveloppe parlementaire de l'ex-eurodéputé du Sud-Est, Jean-Luc Bennahmias, alors qu'il avait été recruté en CDI pour travailler au sein du mouvement centriste. Jean-Luc Bennahmias a quitté le MoDem depuis plusieurs années.

Proposition de consultation des contrats de travail. Selon Le Point, "l'auteur du signalement a assuré à la justice n'avoir 'jamais' travaillé pour lui 'en particulier' ". "Des témoignages présentés comme 'anonymes' cherchent à accréditer l'idée que le MoDem n'aurait pas respecté dans le traitement de ses collaborateurs les règles françaises et européennes", déplore le Modem.  "Ces collaborateurs à temps partiel ont pu avoir, en même temps, d'autres contrats également à temps partiel auprès de parlementaires européens. Rien n'est plus normal et plus légal qu'un tel partage d'activité", écrit le parti centriste. "Pour mettre fin à ces rumeurs 'intéressées' le MoDem réitère sa proposition de consultation de tous les contrats de travail et de tous les bulletins de salaire qui ont engagé le mouvement, qui ont été déposés à cette fin entre les mains du bâtonnier Francis Teitgen et de Me Pierre Casanova", conclut le communiqué.