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Après la victoire, tous les militants LR n'attendent pas la même chose de Wauquiez

Maxence Lambrecq édité par C.O. - Mis à jour le . 1 min

Laurent Wauquiez est devenu dimanche le nouveau patron d'une droite à reconstruire après les défaites électorales de 2017. Mais tous les militants n'entendent pas la même chose. 

Il est désormais l'homme fort de la droite, mais d'une droite convalescente. Laurent Wauquiez a été largement élu dès le 1er tour à la présidence des Républicains avec près de 75% des voix, loin devant Florence Portelli avec 16% des voix et Maël de Calan avec 9%. "C'est une très large victoire, avec près de 100.000 adhérents qui ont voté", se réjouit une militante. Après la joie de la victoire viendra le temps de la reconstruction. Mais tous les militants ne sont pas sur la même longueur d'onde.

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"Il faut dégager les centristes". "Il faut déjà qu'il fasse le ménage", lance dimanche soir une militante qui a assisté à la victoire de Laurent Wauquiez dans une salle du XVe arrondissement de Paris. "Il faut dégager les centristes, les Juppé et la clique, ils doivent partir. S'ils veulent aller 'En marche', on les laisse aller 'En marche'", assure un autre.

"Le rassemblement sera long". Mais faire le ménage et dire adieu aux centristes ne fait pas l'unanimité. "Au lieu de faire la chasse aux sorcières, il faudrait commencer à rassembler pour qu'il y ait une vraie opposition à Marine Le Pen et à Emmanuel Macron", plaide ainsi une militante. Cette ligne est également défendue par l'un des futurs piliers de l'équipe Wauquiez, le député Damien Abad : "Le rassemblement sera long, sera difficile, mais la porte sera toujours ouverte et la main toujours tendue", assure-t-il. Le nouveau patron de la droite présentera un nouvel organigramme du parti avant Noël.