Le gouvernement craint la naissance d'un mouvement de contestation globale en pleine session parlementaire pour la loi sur le budget 2023 (Illustration) 1:00
  • Copié
Alexandre Chauveau , modifié à
Entre le mouvement des raffineurs et l'appel à la grève interprofessionnelle pour le mardi 18 octobre, le gouvernement craint la naissance d'un mouvement de contestation globale en pleine session parlementaire pour la loi sur le budget 2023. D'après les informations d'Europe 1, Gérald Darmanin a annulé un week-end militant dans le Nord avec le parti Renaissance afin de rester à Paris en vue de la manifestation contre la vie chère ce dimanche.

La pénurie de carburant inquiète jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat. Au sein de l'exécutif, plus personne ne sous-estime l'ampleur du mouvement et chacun fait preuve de vigilance. Selon nos informations, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ainsi annulé un week-end militant dans le Nord avec le parti Renaissance afin de rester à Paris en vue de la manifestation contre la vie chère dimanche 16 octobre organisée par la NUPES.

"Le gouvernement prend ses responsabilités" 

La Première ministre, Elisabeth Borne, était en déplacement vendredi 14 octobre à Agen. Elle a tenu à rassurer sur son implication sur le dossier : "bon nombre de Français souffrent des blocages actuels qui menacent leur quotidien et leur travail. Nous sommes avec eux et nous le serons jusqu'au bout. Le gouvernement prend ses responsabilités et met tout en œuvre pour que le dialogue social se tienne et aboutisse au règlement du conflit".

Le gouvernement craint la naissance d'un mouvement de contestation globale comme celui des gilets jaunes il y a quatre ans. L'exécutif marche sur des braises, car c'est dans ce climat social tendu qu'il utilisera, dès le début de la semaine prochaine à l'Assemblée, le 49.3, afin de voter la loi sur le budget 2023.