Alain Vidalies "déplore vivement" le refus d'Uber de geler la hausse de ses commissions

Lors de la nouvelle réunion mardi, la société Uber n'a pas répondu favorablement à la demande d'Alain Vidalies.
Lors de la nouvelle réunion mardi, la société Uber n'a pas répondu favorablement à la demande d'Alain Vidalies. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le secrétaire d'Etat aux Transports avait demandé pour apaiser les négociations entre Uber et ses chauffeurs de geler les tarifs de la commission qu'empoche Uber sur chaque course. 

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, "déplore vivement" le refus de la plateforme Uber de geler l'augmentation de sa commission, qu'il avait demandé pour apaiser les négociations entre le groupe et les chauffeurs de VTC, dans un communiqué publié mardi.

Désaccord d'Uber. Alain Vidalies souligne avoir demandé à Uber de geler "l'augmentation de sa commission, récemment passée de 20 à 25%, le temps de mener ces négociations. Lors de la nouvelle réunion mardi, la société Uber n'a pas répondu favorablement à cette demande. Alain Vidalies déplore vivement ce choix, qui ne favorise pas le bon déroulement des discussions à venir", selon ce communiqué.

Un médiateur. Le gouvernement a nommé un médiateur, l'ancien président de SNCF Réseau, Jacques Rapoport, pour mener "un cycle de discussions" entre plateformes de VTC et chauffeurs, qui devra "se conclure d'ici le 31 janvier 2017", précise le secrétariat d'Etat. "Sa mission commence dès aujourd'hui, autour de quatre thématiques: la tarification; les conditions de déconnexion des plateformes pour les chauffeurs; la protection sociale; et les charges", détaille le secrétariat d'Etat.

Des meilleurs conditions de rémunération. Les chauffeurs, qui ont entamé leur mouvement jeudi, demandent à Uber, de meilleures conditions de rémunération, via une baisse de la commission perçue par la plateforme, et une hausse des prix. Uber a annoncé mardi la création d'un fonds de soutien de 2 millions d'euros pour les chauffeurs VTC, sans en préciser les modalités concrètes. Cette annonce n'a pas satisfait les chauffeurs qui militent pour une hausse de leur rémunération.