Affaire Fillon : Georges Fenech (LR) espère ne pas avoir "la gueule de bois le 23 avril"

Georges Fenech, qui avait envisagé de lancer un appel de parlementaires LR à un "sursaut", a espéré lundi ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour de la présidentielle.
Georges Fenech, qui avait envisagé de lancer un appel de parlementaires LR à un "sursaut", a espéré lundi ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour de la présidentielle. © AFP
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avec AFP , modifié à
Alors que François Fillon a annoncé lundi son maintien dans la course à la présidentielle, le député du Rhône (et soutien de Nicolas Sarkozy) espère ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour.

Le sarkozyste Georges Fenech, qui avait envisagé de lancer un appel de parlementaires LR à un "sursaut", a espéré lundi ne pas avoir "la gueule de bois" au soir du premier tour de la présidentielle, après l'annonce par François Fillon de son maintien.

"C'est sa responsabilité". "Il sera notre candidat, il l'a dit. C'est de sa responsabilité de nous conduire dans cette campagne", a déclaré devant la presse le député du Rhône. "J'espère m'être trompé", a-t-il ajouté au sujet de sa remise en cause du candidat de la droite, précisant cependant qu' "il n'y aura pas de dissidence, pas de putsch".

Un sursaut ? Georges Fenech avait estimé la semaine dernière que "le résultat de la primaire (était) caduc" après les révélations du Canard Enchaîné sur les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon. Il avait annoncé encore lundi matin qu'il publierait dans l'après-midi "une liste de parlementaires" appelant à "un sursaut" - liste qui n'a pas été publié jusqu'alors.

"Notre famille politique prend un risque majeur s'il n'y a pas une initiative qui est prise", avait-il ajouté.

Reste "l'épée de Damoclès judiciaire"... Lors de sa conférence de presse, "j'ai trouvé François Fillon dans cet exercice de vérité tout à fait serein (...) Il a tranché" et "je crois en sa bonne foi", a poursuivi Georges Fenech. Reste selon lui "l'épée de Damoclès" judiciaire. "Nous sommes tributaires d'avancées judiciaires qui pourraient contrarier la campagne", a observé ce magistrat de profession. "Le bateau peut tanguer". "J'espère que le 23 avril nous n'aurons pas la gueule de bois", a-t-il conclu.