Royal reste sur ses gardes

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - L'ancienne finaliste à l'élection présidentielle rappelle qu'il ne suffit pas d'être le meilleur au débat pour être élu. 

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

Mercredi, Ségolène Royal raconte ses souvenirs de guerre : la fin de la campagne de 2007 ponctuée par le grand débat avec Nicolas Sarkozy, la sortie du plateau il y a 5 ans jour pour jour... L'ex-candidate socialiste en profite pour prodiguer quelques conseils à François Hollande. Le plus important : ne pas croire que tout est gagné parce que le débat s'est bien passé. Sur RTL, Ségolène Royal a rappellé qu'en 2007, Nicolas Sarkozy "a eu le sentiment d'avoir perdu". Elle a pointé le rôle du système médiatique, allusion à un sondage “à chaud” du Figaro, qui donnait Nicolas Sarkozy vainqueur du duel et qui avait coloré la fin de la campagne. Un mauvais souvenir que Ségolène Royal a visiblement du mal à digérer.

A droite, l’interview de Gérard Longuet à Minute fait toujours des vagues. Le Ministre de la Défense a déclaré que “contrairement à son père, Marine Le Pen est un interlocuteur”. Ses propos ont provoqué la surprise de son camarade de l’UMP Xavier Bertrand. Quelques heures après la révélation de l'interview, le ministre du Travail lui a d'ailleurs demandé de s'expliquer. "Ce qu'il a fait" a-t-il précisé sur Public Sénat pour couper court à toute discussion. 

Pour Gilbert Collard, la sortie de Gérard Longuet n'a rien d'étonnant. Le proche de Marine Le Pen a rappelé sur iTélé que Charles Pasqua avait des "valeurs communes" avec le FN. L'avocat a réclamé un langage clair de la part des soutiens de Nicolas Sarkozy

On termine par une petite pépite : la consigne de vote d’un ancien candidat à la présidentielle. Vous vous souvenez de Gérard Schivardi, le candidat du Parti des Travailleurs en 2007 ? Et bien figurez-vous que le Maire est enfin sorti de son silence via une vidéo postée mardi après midi sur le site de son mouvement. Alors, Gérard Schivardi est-il plutôt Hollande ou Sarkozy ? Aucun des deux ! "La politique est la même", assure celui qui reconnait qu'il aurait pu soutenir François Hollande si le socialiste avait accepté d'annuler la dette. Raté !

"Le prénom a peut-être changé mais le reste n'a pas changé" (Xavier Bertrand) :