Retrouvez le Congrès de Versailles en intégralité

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
MINUTE PAR MINUTE - Les 920 parlementaires ont siégé lundi en Congrès à Versailles. Dans son discours Nicolas Sarkozy a fixé les lignes du prochain gouvernement.

> 17h15 : La secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot dénonce une "compilation d'annonces déjà vue" et ajoute, "sur la forme, l'allocution de Nicolas Sarkozy avait tout d'un discours de campagne électorale. Sur le fond, il y avait peu d'annonces précises et nouvelles. Il ne suffit pas de proclamer le changement pour qu'il ait lieu".

17h00 : "Le président a beaucoup évoqué l'investissement sur l'avenir, évidemment on ne peut qu'acquiescer (...) il a aussi évoqué le fait qu'il ne voulait pas d'une politique de rigueur, mais la grande question de la fiscalité reste posée, notamment celle du transfert des charges des entreprises", déclare Jacques Voisin, le dirigeant de la CFTC.

16h50 : Pour Jean-François Copé, l'intervention de Nicolas Sarkozy "est une invitation à réfléchir à la manière de servir au mieux l'Etat".

16h45 : Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand estime que le discours du président de la République était "particulièrement fort" et qu'il prenait "toute la mesure de la crise". Il juge aussi que "c'est un vrai message de volontarisme politique et le volontarisme politique est plus que jamais d'actualité".

16h20 : Le député (UMP) de la Mayenne, Yannick Favennec, donne ses impressions sur l'intervention du chef de l'Etat, minute par minute, sur son compte Twitter.

16h10 : Laurent Fabius juge le discours de Nicolas Sarkozy "décevant". Il ajoute, "on a l'impression que le président vient d'arriver aux responsabilités alors qu'il est là depuis deux ans, voire sept ans". Selon lui, "l'ensemble n'est pas très responsable". Le député PS de Seine-Maritime déplore enfin que le mot de "justice sociale" n'a pas été prononcé.

15h55 : Pour Valérie Pécresse, "c'était une rencontre historique" et selon Dominique Perben, "c'est le discours du changement".

15h47 : Fin du discours du chef de l'Etat. Les parlementaires de droite ont largement applaudi, debout, le chef de l'Etat tandis que ceux de gauche et Fançois Bayrou, sont restés assis.

15h45 : Nicolas Sarkozy veut " aller le plus loin possible sur la taxe carbone".

15h42 : Le chef de l'Etat annonce la création "d'un emprunt national", exclusivement " consacré au financement des priorités stratégiques".

15h40 : "Le remaniement du gouvernement sera annoncé mercredi", annonce Nicolas Sarkozy.

15h35 : "Il faut poursuivre dans la voie de l'autonomie des universités", déclare le chef de l'Etat et "nous serons au rendez-vous des réformes" insiste-t-il. Nicolas Sarkozy ajoute : "Nous irons jusqu'au bout de la réforme territoriale" et "toutes les options seront examinées pour la réforme des retraites".

15h30 : "Je ne ferai pas la politique de la rigueur" et 'je n'augmenterai pas les impôts", souligne Nicolas Sarkozy. Il n'exclut pas "un emprunt pour financer de bons investissements".

15h28 : Au sujet de la loi Hadopi, le président de la République affirme, "j'irai jusqu'au bout".

15h25 : "La burqa n'est pas la bienvenue sur le territoire de la République", déclare Nicolas Sarkozy, assurant que le voile intégrale n'est pas "un problème religieux", mais " d'égalité et de dignité de la femme".

15h20 : Le chef de l'Etat déclare qu'il est en faveur d'une égalité sur les critères "sociaux" et non "éthiques". Il ajoute "notre modèle d'intégration ne fonctionne plus."

15h00 : Nicolas Sarkozy entre dans l'hémicycle pour s'exprimer pour la première fois devant le Congrès. Le chef de l'Etat affirme que la crise économique n'était "pas finie", ajoutant : "nous ne savons pas quand elle se terminera."

14h20 : Henri de Raincourt (Président du groupe UMP au Sénat) déplore "l'image assez désolante" donnée par la gauche. Pour lui, "le train de la modernité démocratique est en train de passer et ils refusent de monter dans le wagon".

14h18 : "L'image que donne l'opposition de notre pays n'est pas au rendez-vous de l'enjeu", déclare Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, avant de dénoncer la "vacuité" de l'opposition. "Cette vacuité rime avec le vide des idées", ajoute-il.

14h16 : "Le PS se trompe", estime le sénateur centriste Michel Mercier. "On n'est quand même pas en 1789 et à l'époque du serment du Jeu de Paume. Ne serait-ce que parce qu'on a une Constitution !".

14h11 : Des élus PS se sont réunis devant la salle du Jeu de Paume à Versailles, haut lieu de la Révolution française, pour dénoncer la "pratique sarkozyste" du pouvoir avant le discours du chef de l'Etat, envisageant "un nouveau rassemblement de la gauche". Les socialistes estiment que "la pratique sarkozyste nous éloigne tous les jours d'une démocratie moderne". Ces Etats-généraux peuvent "être aussi une première initiative d'un nouveau rassemblement de la gauche et des forces de progrès", dit l'appel.

13h45 : Jack Lang, unique député socialiste à avoir voté la réforme de la Constitution qui permet au président de la République de s'exprimer devant le Congrès, a regretté lundi que "les parlementaires ne puissent pas discuter avec le président".

13h39 : Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a chiffré à 400.000 euros le coût "approximatif" de la réunion du Parlement en Congrès lundi à Versailles.

12h03 : Jean-Pierre Raffarin regrette, de nouveau, dans les couloirs de Versailles que le premier ministre François Fillon ne réponde pas aux interventions des parlementaires, après le discours du chef de l'Etat devant le Congrès. "C'est sa fonction dans la Ve république. C'est quelque chose qui aurait pu être utile", déclare-t-il.

11h30 : Les élus PS annoncent qu'ils vont se réunir à 12h30 devant la salle du Jeu de Paume, là même où "les députés du Tiers-Etat ont refusé de se soumettre au roi" Louis XVI en 1789. " Le 22 juin, il y a 220 ans" jour pour jour, les députés du Tiers-Etat se promirent "de ne jamais se séparer", "jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie", affirme le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, en citant Sieyès et La Fayette.

11h10 : Députés et sénateurs adoptent une modification du règlement du Congrès, formalité pour mettre en oeuvre les modalités de la prise de parole du président de la République. L'UMP et les centristes ont voté pour, le PS, les PRG et les divers gauche ont voté contre. Le PCF et les Verts ont boycotté le Congrès.

10h50 : Jean-Marc Ayrault demande au premier ministre François Fillon d'engager la responsabilité de son gouvernement "la semaine prochaine", après le remaniement attendu ces jours-ci, pour qu'il y ait "un vrai débat" au Parlement.

10h50 : "C'est la nature même de notre régime qui est en cause", lance à la tribune le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, pour protester contre la prise de parole du chef de l'Etat.

10h40 : Le député PS Jean-Jacques Urvoas réclame, en vain, que les parlementaires soient assis par groupes politiques, comme dans les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat), et non par ordre alphabétique, comme c'est l'usage dans les Congrès.

10h30 : Le président du Congrès, Bernard Accoyer (UMP), ouvre la réunion du Parlement à Versailles.

10h23 : Jean-Pierre Raffarin (UMP) estime qu'"on aurait pu laisser le premier ministre" François Fillon répondre aux interventions des parlementaires, lundi après-midi après le discours du chef de l'Etat devant le Congrès.

09h15 : Le député socialiste Pierre Moscovici épingle sur I-Télé le coût du Congrès qu'il évalue entre 400.000 et 600.000 euros.

09h10 : La secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, dénonce "le manque de courage politique" de l'opposition et en particulier des socialistes qui ont décidé de "fuir" le débat au Congrès de Versailles.

08h25 :Gérard Larcher fustige sur Europe 1 l'attitude de l'opposition. "Ceux qui ont décidé d'être muets au Congrès, sont ceux qui n'ont pas trouvé les moyens de répondre à l'adresse présidentielle. C'est un aveu de faiblesse", affirme le président du Sénat.

07h50 : Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel annonce sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy va "tracer à Versailles les perspectives", "fixer un cap" pour la deuxième partie de son mandat à l'Elysée.

> A mi-mandat, Sarkozy s'exprime lundi devant le Congrès