Nicolas Sarkozy défend son bilan santé

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avec AFP , modifié à
Le président-candidat a défendu mardi les réformes de son gouvernement dans le secteur de la santé.

La médecine de proximité est devenue un enjeu de santé majeur, notamment dans les zones rurales, faute de candidats à la médecine générale. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a défendu mardi les réformes de son gouvernement dans le secteur de la santé, soucieux de ne pas déplaire à cet électorat.

Lors d'un échange avec les personnels de ce centre, le chef de l'Etat a justifié son choix de réformer le mode de rémunération des médecins libéraux en y introduisant une part rétribuant leur "mission de service public".

"Créer des passerelles"

Nicolas Sarkozy s'est également réjoui de la création de 230 maisons médicales pluridisciplinaires, notamment dans les régions considérées comme des déserts médicaux. "Nous sommes en avance d'un an sur nos objectifs de créer 250 de ces maisons d'ici 2013", s'est-il félicité.

Le président a également défendu sa décision de revaloriser la rémunération des médecins généralistes, dont le tarif de la consultation est passé de 22 à 23 euros, et de renforcer leur formation. Il s'est par ailleurs déclaré favorable à une augmentation de la rémunération des infirmiers, à condition de leur confier "de nouvelles responsabilités". Nicolas Sarkozy s'est même déclaré "ouvert" à la création de "passerelles" à définir entre les métiers de médecin et d'infirmier. "Je pense que ce n'est pas un sujet tabou", a-t-il jugé.