Mensonges, amitiés et contradictions

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Politique et amitié font-elles bon ménage ? La réponse avec les petites phrases de la semaine.

 

Mensonge et trahison. "J’ai toujours pensé que cette phrase était raciste. Mais la pression exercée sur moi par l’UMP était énorme", a déclaré Amine Benalia-Brouch, jeudi sur Europe 1. Le jeune homme connu comme l’"Auvergnat" de Brice Hortefeux ne pouvait plus vivre avec le poids du mensonge. Il confie dans livre ses remords d’avoir soutenu le ministre de l’Intérieur après son dérapage aux universités d’été de l’UMP en 2009. "Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes", avait déclaré Brice Hortefeux, déclenchant une vive polémique.

 

Guerre et paix. "Copé, je n’étais pas en guerre avec lui", a soutenu Xavier Bertrand vendredi matin sur Europe1, voulant mettre les choses au point sur les rapports houleux qu’il entretient avec son successeur à la tête de l’UMP, Jean-François Copé. "J’ai envie de le croire quand il dit qu’il veut faire la paix", a-t-il ajouté. Mais pourquoi faire la paix, si on n’est pas fâché ?

 

Eloge de l’amitié. "Evidemment, nous devons être au côté de notre allié nord-coréen", a déclaré Sarah Palin alors qu’elle était interviewée, mercredi, par le journaliste vedette Glenn Beck, animateur radio de The Glenn Beck program, une émission écoutée par des millions d’Américains. La candidate malheureuse à la vice-présidence américaine en 2008 s’est "trompée" de Corée en évoquant le conflit entre Pyongyang et Séoul, revisitant ainsi "l’axe du mal".

 

Tar’ ta gueule. "Je ne casse la gueule à personne. En cour de récré, ça m’est arrivé quand j’étais gamin, depuis je me suis calmé", a lancé avec humour Gérard Longuet, jeudi sur Europe 1. Le président du groupe UMP au Sénat revenait ainsi sur un épisode raconté par le Canard enchaîné cette semaine. Déçu de ne pas s’être vu proposer un ministère, il aurait, d'après l'hebdomadaire, gratifié le président de la République d’un "tu sais que j’ai envie de te casser la gueule !".

 

Une famille formidable. "Désormais, j'ai le sentiment qu'entre lui et moi il y a son fils", a regretté Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil général des Hauts-de-Seine et ancien ministre, sur ses bisbilles dans les Hauts-de-Seine avec Jean Sarkozy, le fils cadet du chef de l'Etat. Un sentiment que ne partage pas Isabelle Balkany, vice-présidente UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, qui a, quant à elle, parlé d’un "garçon brillant, intelligent" et d'"une indépendance d'esprit totale".