Le Pen : la question grecque n'est pas réglée

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avec AFP

La candidate FN à la présidentielle, Marine Le Pen, a estimé vendredi que "nier la crise ne la (fera) par disparaître", après que la Grèce a évité la faillite incontrôlée en obtenant l'accord d'une forte majorité de ses créanciers privés pour réduire et rééchelonner sa dette.

Pour Marine Le Pen, l'"oligarchie européiste et Nicolas Sarkozy font croire aux peuples que la situation grecque est réglée" et les "candidats du PS et de l'UMP espèrent ainsi masquer au maximum leur collusion sur la question européenne".

"La vérité impose pourtant de dire que rien n'est réglé: la Grèce bénéficie simplement d'un nouveau petit répit de quelques semaines, comme elle en a déjà eu ces derniers mois", ajoute-t-elle, en faisant valoir que la "dette grecque reste gigantesque, supérieure à 120% en 2020".

"Plus grave, on sait déjà que la Grèce aura besoin d'un nouveau plan de renflouement très rapidement, et que le Portugal sera le prochain sur la liste. Et bien sûr, les Français seront une nouvelle fois très vite amenés à payer et s'endetter à hauteur de dizaines de nouveaux milliards d'euros pour ces pays", poursuit la présidente du parti d'extrême droite."C'est la question monétaire qu'il faut traiter, et ce sont les peuples qu'il faut sauver, pas les banques", conclut la candidate de la sortie de l'euro.