Le Pen dézingue Mélenchon

Marine Le Pen a accusé son adversaire du Front de gauche de vouloir "noyer" Hénin-Beaumont "sous une marée de clandestins"
Marine Le Pen a accusé son adversaire du Front de gauche de vouloir "noyer" Hénin-Beaumont "sous une marée de clandestins" © Reuters
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avec AFP , modifié à
La candidate FN à Hénin-Baumont s'en est pris violemment à son adversaire du Front de gauche.

Un "hurluberlu d'extrême gauche", un homme au "visage hideux et dangereux" : Marine Le Pen a violemment attaqué Jean-Luc Mélenchon au cours d'une réunion publique organisée dans une salle des fêtes pleine à Hénin-Beaumont, lundi soir.

La présidente du FN a notamment accusé le leader du Front de gauche, candidat comme elle dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, de vouloir "noyer" Hénin-Beaumont "sous une marée de clandestins".

"Il vomit la démocratie"

Elle s'est également fendue de plusieurs attaques en règle sur les positions à l'international de Jean-Luc Mélenchon. "Politiquement, il vomit la démocratie, exprimant en toutes circonstances son admiration pour la dictature cubaine de son ami Fidel Castro, soutenant la Chine contre le Tibet", a-t-elle assuré.

"Proche idéologiquement par le passé des Moudjahidines du peuple, une espèce de secte politico-religieuse iranienne considérée comme une organisation terroriste tant par l'UE que par les États-Unis… c'est un article de Libération, ses amis de Libération, qui nous l'avait révélé", a-t-elle encore lancé.

"C'est cela sa promesse, la peur"

Marine Le Pen a également critiqué son adversaire du Front de gauche pour avoir déclaré vouloir "éradiquer politiquement" le FN, ajoutant "dorénavant, ce n'est pas nous qui rasons les murs, c'est eux qui vont les raser, nous allons les faire partir, les chasser."

"Alors c'est ça le programme de M. Mélenchon", s'est offusquée la candidate du Front National. "Une chasse à l'homme, c'est cela sa promesse, la peur. […] Il ne lui suffit pas de vouloir multiplier l'installation de Roms, il faudrait aussi qu'impose la terreur, qu'il vous force à baisser les yeux […], comme comme les dissidents qui se battaient pour la liberté et la démocratie en Union soviétique."