La première journée du candidat Sarkozy

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avec Stéphane Grand, envoyé spécial à Annecy , modifié à
Revivez avec Europe1.fr la première journée de campagne du candidat Sarkozy.

Lors de sa déclaration de candidature, mercredi soir, Nicolas Sarkozy a confié qu'il "avait hâte de retrouver les Français sans la lourdeur du protocole. Comme un Français comme les autres". Le chef de l'Etat a lancé sa campagne jeudi lors d'une journée chargée à Annecy, en Haute-Savoie. Le président s'est mis dans la peau d'un candidat, en prenant des bains de foule, en multipliant les serrages de mains, en visitant les commerçants de la vieille ville... Puis il a conclu la journée par son premier meeting, au cours duquel il a expliqué sa décision et,surtout, abondamment critiqué François Hollande, sans le nommer.

Europe1.fr vous propose de revivre cette journée minute par minute.

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20h25. "Hollande : Sarkozy est l'homme de la crise". "Je ne suis pas dans le statu quo, je laisse ça au candidat sortant", a déclaré François Hollande lors du journal télévisé de TF1 jeudi soir. Selon le candidat socialiste à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy "s'accroche à un modèle qui est en cours d'être périmé". "Il s'accroche à un système qui est en train de s'achever. Il est l'homme de la crise, moi je dois être l'homme de la sortie de crise", a jugé François Hollande.

20h15. Hollande : "des attaques qui n'ont pas de sens". François Hollande, invité du journal télévisé de TF1a répondu à la pique de Nicolas Sarkozy qui a l'accusé François Hollande de "mentir matin et soir". Le candidat socialiste a réclamé "une confrontation qui doit être à une hauteur digne de l'enjeu". "Moi, je ne veux pas rester sur des pugilats, sur des phrases, sur des invectives", a ajouté François Hollande, qui a regretté "des attaques qui n'ont pas de sens quand il y a falsifications, caricatures, manipulations".

19h18. Sarkozy quitte la salle. Sous les vivas de ses partisans, Nicolas Sarkozy a quitté la salle, non sans serrer force mains et en posant pour des photos personnelles.

19h15. "le travail et l'effort" garantiront "notre niveau de vie". Faisant le bilan de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a rappelé qu'"il n'y avait pas d'autres voies à (ses) yeux que celle du travail, que celle de l'effort pour garantir notre niveau de vie". "C'est par le travail et par l'effort que nous garantiront notre dette sociale. Ce n'est pas par le partage du travail, ce n'est pas par la facilité que l'on garantit le niveau de vie d'un pays comme la France", a insisté le président candidat Nicolas Sarkozy.

19h10. "Je ne comprends pas le débat sur la droitisation". "Je ne comprends pas le débat sur la droitisation, je ne comprends pas cette obsession de la droite et de la gauche", a déclaré le président-candidat. "En cinq ans, je ne me suis pas une seule fois posé la question de savoir si les décisions que je prenais, si les réformes que j'engageais, c'était pour faire plaisir à la droite ou à la gauche parce que je n'ai jamais eu d'autre critère que celui de l'intérêt général", a-t-il dit.

19h05. "Redonner la parole à cette France du non". Nicolas Sarkozy a confirmé son intention de recourir au référendum s'il était réélu. "Je veux redonner la parole à cette France du 'non'", a-t-il lancé. "J’ai beaucoup réfléchi et j’ai pu mesurer à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple. Les syndicats, les partis, les groupe de pression, les commentateurs, les experts… Tout le monde veut parler à la place du peuple. Comme si le peule n’était pas assez intelligent, pas assez raisonnable. La question de l’entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et l’immobilisme."

18h56. Hollande "ment matin et soir". Sans le nommer, Nicolas Sarkozy a accusé son rival François Hollande de mensonges à plusieurs reprises lors de son discours à Annecy. "Quand on dit à la presse anglaise qu'on est libéral et quand on vient expliquer aux Français que l'ennemi, c'est la finance, on ment, on ment matin et soir, et ce mensonge n'est pas à l'honneur de celui qui le professe", a-t-il lancé, en référence à une interview du candidat PS au Guardian en début de semaine.

18h52. "Jamais cédé à la pression de la rue". "Notre pays est un pays toujours prêt à se diviser, à s'enflammer. L'une de mes plus grandes fiertés, c'est en cinq ans de n'avoir reculé devant aucune réforme, de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue", a affirmé le président-candidat.

18h40. "Tout est à réinventer". Nicolas Sarkozy a évoqué lors de son premier discours l’événement d’un nouveau monde. "Il ya un ancien monde qui a du mal à mourir, et un nouveau monde qui a du mal à naître", a lancé le candidat. "Tout, absolument tout, est à réinventer. Un choix s’offre à nous. Nous pouvons choisir d’attendre, de subir, ou au contraire précéder le mouvement, l’orienter selon notre volonté."

18h36. "J'ai commis des erreurs".  "J'ai commis des erreurs mais je me suis toujours efforcé d'être juste, d'être sincère et de donner tout ce que je pouvais, même quand les souffrances personnelles étaient présentes", a déclaré le président-candidat.

  Le chef de l'Etat commence par une déclaration d'amour à la Haute-Savoie, avec une référence au plateau de Glières, haut-lieu de la Résistance. 

18h30. Accoyer à la tribune. C'est Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, qui prononce le premier discours de la soirée à Annecy. Celui qui est également maire d'Annecy-le-Vieux se lance dans l'éloge du chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy est arrivé à l’Arcadium, la salle d’Annecy où doit se tenir son premier meeting de campagne, a affirmé son compte Twitter officiel.

18h10. Peltier, Ciotti et Lagarde porte-paroles thématiques. Trois porte-parole thématiques, Guillaume Peltier et Eric Ciotti (tous deux UMP) et Jean-Christophe Lagarde (NC), épauleront Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole principale du candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy, a-t-on appris jeudi de source proche de l'UMP.

18h03. Sondage Ifop-ParisMatch : Sarkozy gagne un point. L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy mercredi soir a eu un effet positif pour lui. Le président sortant est crédité de 26,5% d'intentions de vote au premier tour, selon le sondage Ifop-ParisMatch, en progression d'un point par rapport à la dernière vague. François Hollande reste en tête mais perd 0,5 point à 29,5%. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon perdent également 0,5 points, à respectivement 17% et 7,5% d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle. François Bayrou reste lui stable à 11,5%. Tous les autres candidats restent sous la barre des 2,5%.

17h50. Raffarin : "le président se transforme en candidat". Jean-Pierre Raffarin juge dans une interview au JDD.fr a paraître vendredi "convaincante" la prestation de Nicolas Sarkozy la veille au soir sur TF1. "La prochaine étape, ce que je voudrais, c’est qu’on ait un peu l’affectif, c’est-à-dire la personne. Parce qu’au fond, un choix, c’est un projet, mais c’est aussi une personne", déclare également l'ancien Premier ministre.

17h41. La foule se presse à l’Arcadium. La salle d’Annecy doit recevoir le premier meeting du candidat Sarkozy. Avant même l’arrivée du chef de l’Etat, beaucoup de ses supporters se sont massés devant l’établissement en attendant l’ouverture des portes, selon une photo diffusé par le député Lionel Tardy sur son compte Twitter.

16h58 . Les Humanistes de l’UMP interpellent le candidat Sarkozy. Dans une lettre ouverte "au candidat Nicolas Sarkozy", diffusée notamment sur le site du député de Mayenne Yannick Favennec, l’aile centriste du parti présidentiel souhaite que "le projet présidentiel place l’humain au cœur de chaque décision politique".  "Nous avons également fait part à Nicolas Sarkozy de notre mobilisation contre toutes les formes de stigmatisation de personnes en fonction de leur situation professionnelle, de leur origine sociale ou géographique, ou de leur orientation sexuelle", écrivent les élus.

16h41. Sarkozy discute avec "des habitants de Haute-Savoie". L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a diffusé sur le compte Twitter officiel du chef de l'Etat une photo du candidat discutant "avec des habitants de Haute-Savoie au café La Buvette du Marché".

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© Compte Twitter Nicolas Sarkozy

16h29. 74.000 abonné au compte Twitter de Sarkozy. Lancé mercredi matin, le compte Twitter de Nicolas Sarkozy n’en finit plus d’attirer les followers. Près de 74.000 "twittos" s’étaient en effet abonnés au fil présidentiel jeudi à 16h30.

15h46. Sarkozy n’a "pas envie" de parler de l’affaire Woerth. Interrogé sur l’affaire Woerth par un journaliste de Mediapart, Nicolas Sarkozy a éludé la question. "Monsieur Sarkozy, pensez-vous, comme vous l’avez dit en 2010 à David Pujadas pour la presse, que des officines sont derrière les juges qui ont mis Eric Woerth en examen ?" a questionné le journaliste. "Ecoutez... qu’est-ce que vous me parlez de ça... Je suis là... à Annecy, j’ai pas envie de parler de ça", a répondu la candidat, avant de déclarer, devant l’insistance de son interlocuteur : "écoutez, on est en démocratie, et on a bien le droit de ne pas répondre aux questions. Vous avez le droit de les poser, j’ai le droit de ne pas y répondre", a-t-il lancé selon le site d’informations.

15h28. Les oubliées de Lejaby vont manifester à Annecy. Selon les informations d’Europe 1, un défilé de salariés de Lejaby doit avoir lieu à Annecy dans l’après-midi. Les manifestants sont en route et devrait rallier la préfecture de Haute-Savoie aux alentours de 16 heures. Ces oubliées de Lejaby avait déjà interpellé le chef de l’Etat mardi, l’interrogeant pour savoir pour quoi le seul site d'Yssingeaux, en Haute-Loire, avait été sauvé, alors que d’autres usines du groupe, comme à Rillieux-la-Pape, dans le Rhône. reste à savoir si le défilé croisera la route de Nicolas Sarkozy.

15h05 : La photo de l'affiche prise en Grèce. Selon nouvelobs.com, la photographie d'arrière-plan, nommée "Greece, Clouds over Aegean Sea", a été achetée à la banque d'image TetraImages.

14h40. Nicolas Sarkozy remercie la Maison-Blanche. "Merci @whitehouse pour ce chaleureux message de bienvenue", écrit le président sur son compte Twitter. Le compte officiel twitter de la Maison blanche avait envoyé un message de bienvenue mercredi matin, à 8h, heures françaises, au candidat Sarkozy. 

13h56. Une fondue savoyarde au déjeuner. Nicolas Sarkozy déguste une fondue savoyarde au restaurant L'Alpin, avec entre autres le patron de Rossignol Bruno Cercley et le champion olympique de ski Antoine Denériaz. Sur son compte Twitter, son équipe a posté une image "Instantané de campagne".

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© Compte Twitter Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy inaugurera officiellement son quartier général, Rue de la Convention dans le XVe arrondissement parisien, samedi à 11h15, selon les informations d'Europe 1.

. Selon les informations de Thierry Guerrier, du service politique d'Europe  1, le président candidat tiendra trois grandes conférences de presse entre la mi-mars et la mi-avril sur des thématiques de campagne. Nicolas Sarkozy déclinera ses propositions sur l'international, l'économie et la politique française.

13h16. Sarkozy aura son propre média. Le candidat diffusera sur internet des entretiens avec des Français réalisés en dehors des médias traditionnels et filmés par son équipe de campagne, rapporte jeudi Atlantico. Ces entretiens seront mis en ligne sur un site dédié. Le premier doit être filmé jeudi à Annecy.

12h55. "Appelez-moi Nicolas". "Comment on vous appelle président ou candidat ?" demande une passante, qui interpelle le chef de l'Etat. "Appelez-moi Nicolas", répond l'intéressé.

12h40. "Je vais prendre 100 kilos !". Nicolas Sarkozy enchaîne une pause café chez Denis, qui tient une crêperie. "Après le chocolat et les crêpes, je vais  prendre 100 kilos !" s'amuse le président. "Je suis venu écouter ce que les Français ont à me dire, échanger sans protocole, sans histoire", confie Nicolas Sarkozy, au micro de BFM-TV.

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© STEPHANE GRAND/EUROPE 1

Le candidat, qui a ouvert son compte @NicolasSarkozy mercredi matin, a publié deux nouveaux tweets, signé NS. "Merci aux 11 millions de Français qui ont regardé mon intervention à la télévision hier soir", écrit-il, avant d'enchaîner "maintenant place aux déplacements : je veux aller à votre rencontre et échanger avec vous - NS". Le fait que le message soit signé de ses initiales signifie que c'est lui qui a rédigé ses tweets et non son équipe de campagne. 

Une centaine de journalistes accrédités suivent Nicolas Sarkozy dans les rues du centre-ville d'Annecy. Le candidat fait une petite pause chez un chocolatier.

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© STEPHANE GRAND/EUROPE 1

 

12h15. Les comptes de campagne ont démarré. Nicolas Sarkozy est arrivé dans une voiture de candidat louée... par l'UMP.

12h. Une "campagne difficile" pour le New York Times. "Le président français le plus populaire depuis le Général de Gaulle" est parti pour une "campagne difficile" en raison de l’écart qui le sépare de son principal opposant François Hollande. Le quotidien new-yorkais estime que "Nicolas Sarkozy a une grande colline à grimper, d’autant plus que de nombreux Français ont dit être à la recherche d'un changement". Mais il reste optimiste le considérant "comme un excellent candidat en campagne".

11h20. La candidature de Sarkozy a déjà des conséquences concrètes. Pour son premier meeting de campagne, jeudi soir à Annecy, Nicolas Sarkozy se déplacera donc en avion privé, et non avec le Falcone présidentiel. Une vingtaine de conseillers du président se sont mis en disponibilité : ils ne seront plus payés par l'Elysée mais par l'UMP et s'installeront rapidement au QG de campagne.

10h48. Fabius pas convaincu. L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a trouvé Nicolas Sarkozy "peu convaincant" et "peu convaincu."C'est ce que j'appellerais la candidature négative", a-t-il dit jeudi sur RMC et BFM-TV. "On ne comprend pas pourquoi, avec lui, la France serait plus forte qu'avant".    

9h30. L'agenda du candidat se remplit. Outre les meetings d'Annecy jeudi, de Lille le 23 février et de Villepinte le 11 mars, Nicolas Sarkozy prévoit un déplacement en Corrèze, sur les terres de François Hollande, le 8 mars. Il ira également sur les plateaux de télévision. Il sera sur France 2, au JT de 20 Heures mardi puis pour l'émission Des paroles et des actes en mars. Sur TF1, il participera à une émission, calquée sur le modèle de Face aux Français.

 Cela représente 36.5% de parts de marché, soit clairement un bon score pour le journal de la Une.

. Le candidat du Nouveau Centre annonce sa décision de se retirer de la course à l'Elysée dans une interview au Figaro Magazine à paraître samedi et publiée en partie jeudi sur lefigaro.fr, selon les informations recueillies par Europe 1.

8h25 :Pour Ayrault, "on a enfin levé l'hypocrisie". Nicolas Sarkozy est candidat, ce n’est pas un scoop", a jugé jeudi matin sur Europe 1 Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale."On a enfin la levée de l’hypocrisie parce que tous les Français savaient bien que, quand il se promenait de région en région, c’était des discours de candidat", a estimé le socialiste.

8h15. Sarkozy, meilleur candidat pour The Times. Le quotidien conservateur britannique The Times juge jeudi que le président sortant Nicolas Sarkozy est le meilleur candidat à la présidentielle française malgré "tous ses défauts". Le départ de Nicolas Sarkozy "serait une perte pour le monde", estime le quotidien londonien.

8h. Copé attendait ce moment "avec impatience". "On entre vraiment dans la phase active et importante de cette campagne", s'est réjoui jeudi le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé sur Europe 1. "C'est pour cela qu'on attendait avec impatience cette entrée en campagne". 

 Le site a été activé dans la nuit de mercredi à jeudi. On peut découvrir son agenda ou encore se connecter sur son nouveau compte Twitter @NicolasSarkozy.

Le regard fixe, un léger sourire aux lèvres, Nicolas Sarkozy pose devant une mer calme avec, dans un ciel bleu, son slogan en lettres blanches : 'La France forte". L'affiche de campagne a été dévoilée jeudi matin par le Figaro.

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