Hollande : "Je suis pour Quevilly"

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - Les deux candidats à la présidentielle assisteront à la finale de la Coupe de France samedi entre l'équipe amateur de Quevilly et l'Olympique Lyonnais.

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

Vendredi, les femmes se démènent dans la campagne. Dans l’entourage des deux finalistes, elles s’affairent avant la dernière ligne droite. Au Parti socialiste, Ségolène Royal, qui était la candidate en 2007, connaît toutes les ficelles pour préparer le duel. Sur France 2, elle assure qu'elle prodiguera ses bons conseils à François Hollande. Parce qu'il "peut toujours se passer quelque chose au cours du débat d'inattendu", a professé l'ancienne candidate à la présidentielle. 

A droite, les militantes UMP  font du porte-à-porte 7 jours sur 7 : pas une minute à perdre pour convaincre les indécis. Dans le XIIème arrondissement de Paris, elles ont obtenu un renfort de taille : Madame Bernadette Chirac en personne. Devant les caméras de BFMTV, l'ex-première dame de France a tracté sous la pluie dans les quartiers où Nicolas Sarkozy a fait des mauvais scores. Bernadette Chirac s'est voulue confiante : "Il y a des gens qui veulent la victoire, et on l'aura". 

Et les hommes dans la campagne, que font-ils ? Ils regardent le foot ! Demain soir, la campagne connaîtra une trêve de 2 heures avec la  finale de la Coupe de France de football au Stade de France. Le petit poucet Quevilly s’attaque à l’ogre lyonnais. Les deux finalistes -de la présidentielle- seront eux en tribune. Nicolas Sarkozy a confirmé sa présence en tant que chef de l’Etat. Et pour lui, il est quasiment impossible de se prononcer en faveur d’une des deux équipes. Le devoir de de réserve du Président

De son côté, François Hollande ne s'est pas fait prier. Pour celui qui a grandi en Normandie, ça ne fait pas de pli : il faut soutenir Quevilly ! Malgré cela, Lyon reste la grande favorite de la finale. Mais il paraît que le candidat socialiste pourrait coacher Quevilly samedi soir. Imaginez : "l’échauffement, c’est maintenant !"

"Enfin pour l'élection présidentielle, il faut quand même gagner" (François Hollande) :