Hollande-Gayet : un scoop et cinq questions

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avec AFP , modifié à
Le magazine Voici a publié vendredi des clichés de François Hollande avec Julie Gayet, ensemble, à l’Elysée.

Onze mois après les photos dévoilant sa relation avec Julie Gayet, François Hollande s'est de nouveau retrouvé vendredi en Une de la presse people. Le magazine Voici a publié des clichés volés du président de la République avec l’actrice. Pour la première fois, ces photos ont été prises dans l’enceinte même de Élysée, alors que les rumeurs sur le couple n’ont cessé de courir depuis des mois. Suffisant pour lever toutes les interrogations ? Europe1.fr répond aux cinq questions que soulèvent les nouvelles photos de François Hollande et Julie Gayet.  

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Julie Gayet et François Hollande sont encore en couple ?
Ensemble, pas ensemble ? Les rumeurs autour du couple fleurissent depuis un peu moins d’un an. Mais le magazine Voici l’assure : tout va bien entre les deux tourtereaux. Marion Alombert, rédactrice en chef du magazine people, a expliqué à Europe 1 : "Julie Gayet dort quatre fois par semaine à l’Elysée. Elle vient aussi de plus en plus le week-end. Mais elle a aussi deux enfants, elle se partage entre sa vie de maman et sa vie de compagne de François Hollande". Pour l'anecdote, Julie Gayet aurait croisé Leonard Trieweiler, le fils de Valérie, à l'Elysée. Elle l'aurait même "gentiment salué", selon la rédactrice en chef de Voici.

L'interview de Marion Alombert chez Jean-Marc Morandini :

Scoop : Hollande et Gayet ensemble en Une de Voicipar Europe1fr

D’où viennent les photos ?
Marion Alombert assure que ces photos ont été prises "par un paparazzi", et non pas par l’entourage de François Hollande ou par des employés. La rédactrice en chef de Voici assure au Point que ces clichés n’ont pas été pris "de l’intérieur de Élysée". Ce que conteste vigoureusement Sébastien Valiela, auteur des fameux clichés publiés par Closer en janvier : "Je connais très bien l'Élysée et c'est absolument impossible de shooter de l'extérieur. C'est fait du 1er étage avec un smartphone". Pascal Rostain, lui aussi célèbre paparazzi, abonde en ce sens : "Il y a zéro doute là-dessus, évidemment que c'est fait de l'intérieur. De l'extérieur, on verrait les branches des arbres, et si c'était un drone, ce serait pris de beaucoup plus haut". Seule précision donnée par Marion Alombert : les photos n’ont pas été prises par un drone.

Combien coûtent de tels clichés ?
Quel que soit le moyen utilisé pour photographier le couple, ces clichés ont été vendus très, très chers. "Cette photo, qui semble avoir transité par une agence de paparazzi, peut avoir été vendue plusieurs dizaines de milliers d'euros", selon un journaliste de la presse people. "Apparemment, elle n'a pas été proposée à d'autres magazines", poursuit-t-il. Le paparazzi Jean-Claude Elfassi estimait en janvier dernier dans les colonnes du Figaro que les images publiées dans Closer avaient été payées autour de 50.000 euros. Dans le Point, Marion Alombert concède que les photos ont été achetées aux alentours des 30.000 à 40.000 euros.

Y aura-t-il des poursuites judiciaires ?
Face à ces nouvelles révélations de la presse people, François Hollande ne devrait pas réagir. Selon les informations d’Europe 1, le chef de l’Etat a décidé de ne pas porter plainte contre Voici. Si François Hollande n’attaque pas en justice pour atteinte à la vie privée, c’est parce qu’il bénéficie lui-même d’une immunité. Le président s'y était déjà résolu lors de la publication des photos de Closer, en janvier : "Je suis protégé par une immunité, et vous le savez, c'est-à-dire qu'on ne peut pas m'attaquer. Puis-je attaquer les autres ?", interrogeait-il.

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La sécurité du président est-elle en faute ?
Si François Hollande ne veut pas s’en prendre aux magazines people, des questions se posent autour de sa sécurité. "Les responsables de la protection du président devraient se poser de vraies questions. Car celui qui a déclenché les photos aurait pu tout aussi bien avoir une arme", a estimé Christian Prouteau, le créateur du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), dans le Figaro. Alexandre Kara, chef du service politique d’Europe, abonde, estimant "qu’il y a un vrai problème de sécurité". "Il suffirait d’un fusil à lunettes pour attenter à la vie du Président. Oui, on peut toucher François Hollande à l’intérieur de Élysée", juge-t-il. Cependant, un journaliste avisé de la presse people nuance : "Ce n'est plus un problème de sécurité, puisque l'auteur avait déjà passé les contrôles, mais de confiance trahie".