Le nombre de catastrophes a frôlé le millier, 950 exactement, du jamais vu dans les annales du groupe allemand qui répertorie ces événements de façon systématique depuis 1974. Parmi elles, aucune n'a toutefois atteint l'ampleur des ouragans qui avaient frappé les Etats-Unis et le Golfe du Mexique en 2005 ou celle du tsunami dans l'Océan Indien de 2004.
Pour autant, le coût financier des catastrophes naturelles a été élevé, selon cette étude, publiée une semaine après celle du numéro un mondial de la réassurance Swiss Re. Il a atteint 75 milliards de dollars, dont 30 milliards à la charge du secteur de l'assurance. Soit une nette hausse par rapport à 2006, où les dégâts totaux s'étaient élevés à 50 milliards, dont 15 milliards pour les groupes d'assurance. Mais l'an dernier avait été particulièrement clément, après deux années noires marquées par des destructions records.
Le nombre de morts s'inscrit en revanche en recul cette année, avec environ 15.000 personnes, soit 5.000 de moins. Une fois de plus, ce sont les pays pauvres et en développement qui ont payé le plus lourd tribut.