Marine Le Pen 1:20
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Hélène Terzian édité par Léa Leostic
En marge des traditionnels défilés du 1er-Mai, les futurs candidats à l’élection présidentielle ont profité de cette journée, à un an du scrutin, pour avancer leurs pions. Notamment Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Julien Bayou. Décryptage.

Le 1er mai a été marqué par les traditionnelles manifestations partout en France. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 106.650 manifestants ont défilé samedi dans tout le pays, dont 17.000 à Paris. Toujours selon les chiffres du Ministère, 56 interpellations ont été dénombrées dont 46 à Paris. Mais, côté politique cette fois, le 1er-Mai a également donné le top départ de la bataille pour l’élection présidentielle de mai 2022. A un an du scrutin, les candidats ont profité de la journée pour avancer leurs pions.

Le Pen au pied de la statue de Jeanne d'Arc et Bayou dans le cortège

Marine Le Pen a voulu s’appuyer sur une première image symbolique et un message on ne peut plus clair : au pied de la statue de Jeanne d'Arc, Marine Le Pen part à l'assaut de la présidentielle. "Si Emmanuel Macron, pour le plus grand malheur de la France, était amené à effectuer un deuxième mandat, le chaos serait absolument général. C'est la raison pour laquelle je suis convaincue que je serai élue présidente de la République", a-t-elle lancé.

Du côté des Verts, leur chef de file, Julien Bayou, tête de liste en Ile-de-France pour les élections régionales, était dans le cortège parisien du 1er-Mai. Il compte sur le scrutin de juin pour rêver plus grand : "c'est le moment où on peut mettre l'écologie au premier plan. J'ai bon espoir que l'écologie sera le moteur des victoires à venir", a-t-il déclaré.

Mélenchon seul à Lille

Pendant ce temps-là, Jean-Luc Mélenchon faisait cavalier seul à Lille. Alors que Yannick Jadot tente d’insuffler l’idée d’une candidature commune de la gauche, le chef des Insoumis évite les autres poids lourds et préfère s'adresser à ses militants : "Je vous souhaite que le 1er mai 2022, je puisse revenir vous voir comme président de la République, ayant rétabli les 35 heures et la retraite à 60 ans", crie-t-il, applaudi par des militants.

Les premières cartes postales des candidats sont donc été envoyées. A voir comment elles seront réceptionnées dans les prochains sondages et d'ici un an dans les urnes.