Publicité
Publicité

Le député Sébastien Delogu (LFI) devant la justice, accusé de violences lors du blocus d'un lycée

Stéphane Burgatt - Mis à jour le . 1 min

Près de deux ans après s'être interposé pour "défendre" deux adolescents qui tentaient de bloquer le lycée Saint-Exupéry à Marseille, le député LFI Sébastien Delogu, accusé de violences envers deux cadres de l'Éducation nationale, répondait devant la justice. Le parquet a requis six mois avec sursis.

Ils disent avoir été choqués par l’attitude du député. Ce mardi, l'élu Sébastien Delogu (LFI) répondait devant la justice de faits de violence envers deux cadres de l'Éducation nationale, en mars 2023. En pleine contestation de la réforme des retraites, ce dernier s'était interposé pour défendre des adolescents qui tentaient de bloquer le lycée Saint-Exupery, dans les quartiers nord de Marseille.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Six mois avec sursis requis

Sur une vidéo prise ce jour-là, face aux cadres de ce lycée, il avait vociféré, hors de lui, "la loi, c’est moi qui la fait". À la barre, l’élu a tenté de s’expliquer, affirmant avoir haussé le ton pour tenter d’apaiser une situation proche de dégénérer. Des images de vidéosurveillance ont montré plusieurs coups de pieds, sans filmer aucun visage. 

Si Sébastien Delogu dénonce un procès monté de toute pièce, l'avocat des parties civiles "ne partage pas du tout" son point de vue, avançant que "ce dossier n'a rien de politique et qu'il n'a pas à être politisé".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

À sa sortie, le député LFI s'est abstenu de tout commentaire, son avocat avouant s'inquiéter de "l'image que cela peut occasionner", alors que le parquet a requis une peine de six mois avec sursis. Le jugement est lui remis en délibéré au 14 février prochain.