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Meghan Markle regrette d'avoir été traitée comme une «bimbo» lors de ses débuts à la télé

Solène Delinger . 2 min
Meghan Markle
En 2006, Meghan Markle travaillait pour l'émission "A prendre ou à laisser" © Angela Weiss / AFP

Dans le nouvel épisode de son podcast "Archetypes", enregistré en compagnie de Paris Hilton, Meghan Markle est revenue sur ses débuts à la télévision américaine. A l'époque, la duchesse de Sussex travaillait pour l'émission "A prendre ou à laisser". Une expérience qu'elle ne renie pas même si elle regrette avoir été réduite à l'état de "bimbo". 

Avant de tomber amoureuse du prince Harry et de devenir la duchesse Sussex, Meghan Markle était déjà connue outre-Atlantique, notamment pour son rôle dans la série Suits, qui l'a révélée au grand public. Mais, ce n'est pas le seul job qu'elle a eu. Meghan Markle a auparavant travaillé, en 2006, dans l'émission Deal or No Deal, la version américaine de A prendre ou à laisser. 

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"Il y avait peu de substance"

Elle était alors une "fille à la mallette", chargée de tenir et déplacer les boîtes mystère. Un job dont elle ne garde pas un merveilleux souvenir tant on se concentrait uniquement sur son physique. "Il y avait peu de substance", reconnaît-elle dans le nouvel épisode de son podcast Archetypes. "J'avais étudié les relations internationales à l'université, et il y avait des moments où j'étais sur le plateau de Deal or No Deal et je repensais à l'époque où je travaillais comme stagiaire à l'ambassade des États-Unis en Argentine à Buenos Aires. J'étais dans le cortège de la sécurité du Trésor de l'époque et j'étais appréciée pour mon intelligence", se souvient-elle. "Ici, j'étais appréciée pour quelque chose de tout à fait opposé". 

"Je savais que je valais mieux que ce que je projetais sur scène"

Meghan Markle explique qu'elle, ainsi que toutes les autres mannequins, recevaient des bons de bronzage par pulvérisation chaque semaine. Et, elles devaient également se faire faire les cils, porter des extensions et rembourrer leurs soutiens-gorge. "Il y avait une idée très précise de ce à quoi nous devions ressembler. Il n'était question que de beauté, et pas nécessairement de cervelle", déplore Meghan Markle, qui explique à quel point ce travail a miné son estime d'elle-même. "Je ne me sentais pas intelligente. D'ailleurs, j'étais entourée de femmes intelligentes sur cette scène avec moi, mais ce n'était pas la raison pour laquelle nous étions là. Je finissais par partir avec ce creux dans l'estomac, car je savais que je valais mieux que ce que je projetais sur scène. Je n'aimais pas qu'on me force à être tout en apparence. J'étais réduite à cet archétype spécifique : le mot bimbo". 

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Dans Archetypes, l'épouse du prince Harry confie espérer que sa fille Lilibet puisse avoir "des ambitions plus grandes" que ce fameux rôle de bimbo. La duchesse de Sussex se sent néanmoins "reconnaissante" d'avoir pu faire ce métier qui lui permettait , à l'époque, de payer ses factures. 

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