«J'ai grandi dans la peur» : les confidences bouleversantes de Frédéric Lopez, battu par son père

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Solène Delinger , modifié à
Frédéric Lopez est l'invité d'Europe 1 dimanche dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", à l'occasion de la diffusion de sa nouvelle émission "Un dimanche à la campagne", sur France 2. Au micro d'Isabelle Morizet, le journaliste de 55 ans explique avoir "pardonné" son père malgré tout ce qu'il lui a fait subir pendant son enfance. 

Frédéric Lopez est de retour à la télévision. Quatre ans après avoir quitté la présentation de Rendez-vous en terre inconnue, le journaliste est à la tête d'une nouvelle émission, Un dimanche à la campagne, diffusée sur France 2, sur l'ancien créneau de Michel Drucker. 

"J'avais le visage de la contrainte"

Invité à cette occasion sur Europe 1 dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", Frédéric Lopez s'est confié à Isabelle Morizet sur son enfance difficile. Petit, le journaliste a subi des maltraitances et des violences de la part de son père, qui n'avait jamais désiré avoir un fils. "Je n'étais pas un enfant désiré. Ma mère a accouché de moi à 16 ans dans le plus grand secret. Mon père, lui, est reparti au Maroc avant de revenir quand j'avais deux ans, pour accomplir son devoir. J'avais le visage de la contrainte", avait-il ainsi déjà raconté en 2016 dans les colonnes du magazine Nous Deux.

"J'ai pardonné quand j'ai découvert que ce qu'il avait vécu dans son enfance était dur"

"J'ai grandi dans la peur", assure-t-il dimanche face à Isabelle Morizet sur Europe 1. "Cela a des conséquences pour une vie entière". Battu par son père, Frédéric Lopez a vécu une enfance terrible, une enfance qu'il "ne souhaite à personne". Mais, l'animateur a trouvé la force de pardonner son bourreau.

"Mon père aujourd'hui a 80 ans et je pourrais dire que c'est une des personnes les plus attentives, en ce qui me concerne. C'est assez incroyable et c'était inimaginable pour moi d'imaginer ça parce qu'effectivement dans l'enfance, c'était quelqu'un qui était très dur", confie-t-il dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. "Ce qui est troublant, c'est que moi, j'ai changé de regard", poursuit-il. "J'ai pardonné, comme on dit, quand j'ai découvert que ce qu'il avait vécu lui dans son enfance. Et je me suis rendu compte que ce que lui avait vécu était beaucoup plus dur que ce que j'avais vécu, moi". 

C'est pour cette raison que Frédéric Lopez assure être passé de la "colère" à "l'empathie" avec son père.