Flavie Flament répond à sa famille qui met en doute la révélation de son viol

Flavie Flament ne souhaite pas donner le nom de son violeur pour éviter des accusations de diffamation.
Flavie Flament ne souhaite pas donner le nom de son violeur pour éviter des accusations de diffamation. © Capture d'écran Thé ou Café.
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Pour l'animatrice sa famille fait preuve de "déni" en refusant de croire qu'elle a été violée à 13 ans, pendant des vacances au Cap d'Agde.

Dans son livre La Consolation, paru mi-octobre, Flavie Flament révélait avoir été violée à 13 ans par un célèbre photographe. Une affirmation qui n'a pas vraiment convaincu sa famille. Ainsi, sa mère avait eu une réaction surprenante : "J’espère que ma fille trouvera un bon médecin qui lui donnera un bon traitement". De même, son frère avait dit de l’animatrice qu’elle "entremêle des faits réels et des passages complètement romancés".

"Déni familial". Invitée samedi de l'émission Thé ou Café sur France 2, Flavie Flament a, à son tour, tenu à répondre à sa famille. "On est dans l’illustration formidable et pitoyable du déni familial", a-t-elle commenté. "Malheureusement, il y a des entourages familiaux qui ne veulent pas assumer leur responsabilité dans des histoires qui touchent des enfants aussi innocents qu’une gamine de 13 ans", a-t-elle poursuivi. Si Flavie Flament n'identifie pas nommément le photographe dans son livre, certains ont cru deviner qu'il s'agirait de David Hamilton, - nom lâché par Thierry Ardisson dans son émission - qui s'est défendu face aux accusations.

La victime ne peut pas être responsable. "On ne peut pas dire à une gamine de 13 ans que ce qu’elle a vécu, elle en était parfaitement consciente et qu’elle le voulait. On ne peut pas dire à une mineure qui est violée qu’elle en est responsable. Il y a bien des adultes pour protéger les enfants qui sont abusés, il y a bien des parents qui doivent veiller. Ces réactions ne font qu’illustrer le schéma classique du déni, de ceux qui ne veulent pas accepter la vérité parce que ça fait mal. Mais elle ne fera jamais autant de mal qu’à moi", a ajouté Flavie Flament.