Sami Ameziane, dit le comte de Bouderbala, était l'invité d'Europe 1, jeudi matin. 1:27
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Margaux Lannuzel , modifié à
"Il y a un truc dont les gens ne sont pas conscients, c'est que maintenant, les chaînes te coupent et te censurent", estime le comte de Boudebarla. Invité de "Culture Médias", jeudi sur Europe 1, l'humoriste a vanté la "liberté" permise, au contraire, par la plateforme Amazon Prime, qui diffuse son dernier spectacle. 
INTERVIEW

Les fans du comte de Bouderbala peuvent découvrir leur humoriste préféré dans un contexte inédit : un spectacle enregistré spécialement pour eux, et diffusé uniquement sur la plateforme Amazon Prime. Invité de Culture Médias, jeudi sur Europe 1, le principal intéressé a évoqué les changements induits par ce choix, qu'il ne regrette pas. 

Un spectacle tourné "après le premier confinement"

Pour le comte de Bouderbala, ce spectacle a d'abord eu une saveur particulière en raison de la composition du public qui lui faisait face. Il a été tourné à Paris, "après le premier confinement, quand il y avait encore une tolérance pour les spectacles". "On a payé des figurants pour venir rigoler, dans le cadre d'un tournage", sourit l'humoriste, qui n'en revient toujours pas. "Jamais je ne me serais dit : 'un jour tu vas payer des gens pour qu'ils viennent rigoler à tes conneries'". 

"Les chaînes te coupent, te censurent"

Et sur le fond, que change la diffusion par le service de vidéo à la demande ? Une liberté de ton différente, selon le comte de Bourderbala. "C'est aussi pour ça que je suis allé sur une plateforme, parce qu'il y a un truc dont les gens ne sont pas conscients, c'est que maintenant, les chaînes [de télévision, ndlr] te coupent, te censurent ou te disent : 'Voilà, si tu fais une charia sur untel ou untel, ça ne passe pas'", explique-t-il. Et de comparer : "Sur les plateformes, c'est beaucoup plus libre."