Le réalisateur des années 1930, Frank Capra, à l'honneur mardi soir sur Arte

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Thomas Isle édité par Manon Bernard
Mardi soir, la chaîne Arte rediffuse le film emblématique de la carrière de Frank Capra, "La vie est belle". Il sera suivi d'un documentaire sur la vie du cinéaste des années 1930. Le réalisateur de ce documentaire, Dimitri Kourtchin, a confié à Europe 1 quelques secrets sur Francesco Rosario Capra, de son vrai nom, l'un des plus grands réalisateurs de sa génération. 

La chaîne télévisée Arte se consacre, mardi soir, à Frank Capra, l’un des plus importants réalisateurs des années 1930. La soirée est composée d'un film, qui est sûrement l'un des plus grands succès du cinéasteLa vie est belle. Un documentaire sur son parcours est ensuite diffusé, à partir de 23 heures. Le réalisateur du film qui retrace la vie de Frank Capra, Dimitri Kourtchin, a dévoilé, mardi sur Europe 1, quelques secrets avant sa diffusion. 

Dans ce documentaire, il est possible de découvrir le rêve américain de Francesco Rosario Capra, parti avec sa famille à l’âge de 6 ans de son village de Sicile. Trente ans plus tard, il reçoit, sous le nom de Frank Capra, une pluie d’Oscars à Hollywood. Mais ce n'est que la belle histoire. "Moi ce qui m'intéressait, c'était aussi d'aller voir au delà du conte. C'est-à-dire que ça, ce sont les belles histoires que l'on se raconte... mais quelle a été la vie de Capra, réellement ?", lance Dimitri Kourtchin. 

Le réalisateur du documentaire poursuit en expliquant que Frank Capra a masqué les parties sombres de sa vie au grand public : "Evidemment, on s'aperçoit qu'il a pris pas mal de liberté dans son autobiographie par rapport à la réalité. Sa vie a plus été un conte cruel qu'un conte optimiste tel que la plupart de ses films se terminent". 

"Une orfèvrerie cinématographique"

Et lorsque l'on évoque avec Dimitri Kourtchin le film La vie est belle, il est catégorique : "C'est vraiment un chef-d'œuvre de cette période-là". Il incite fortement à voir ou revoir ce film, rediffusé par Arte comme souvent en cette période de fêtes. Pour lui, "c'est une orfèvrerie cinématographique : tout est pensé, tout est travaillé. Il y a autant d'humour que de scènes touchantes, autant de destins collectifs de cette petite ville, que le destin de George Bailey, le héros principal". 

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Ce qui est encore plus impressionnant est que le film, près de 70 ans après sa production, n'a pas pris une ride. "Le film marche toujours autant, les gens rient et pleurent aux mêmes moments, décrit le réalisateur. Il arrive à appuyer sur des touches sensibles qui font que ça fonctionne à chaque fois".  

Cette soirée Capra se déroule mardi soir à partir de 20h50 sur Arte.