Le journaliste Thierry Demaizière (à gauche) et le producteur de "Sept à Huit", Emmanuel Chain (à droite)
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G.P.
Le journaliste Thierry Demaizière et le producteur de Sept à Huit, Emmanuel Chain, évoquent, sur Europe 1, le portrait de la semaine qui clôture le magazine d'information de TF1.
INTERVIEW

Chaque dimanche soir, plus de 5 millions de téléspectateurs regardent le portrait de la semaine de Sept à Huit. En quinze ans, le programme est devenu un rendez-vous très prisé par les personnalités, qui se font tirer le portrait par le journaliste Thierry Demaizière. Dans Le grand direct des médias, l'intervieweur et le producteur de Sept à Huit, Emmanuel Chain, évoquent ce rendez-vous atypique.

"Je choisis des histoires". "Emmanuel Chain m'a dit il y a quinze ans : 'je voudrais un programme comme la dernière page de Libération'", explique Thierry Demaizière. Des années plus tard, le journaliste et le producteur espèrent avoir réussi leur pari. Diffusé à la fin de Sept à Huit, le portrait peut passer "de quelqu'un de très connu à un anonyme", d'une semaine sur l'autre. "Je choisis des histoires", indique avant tout le journaliste, qui reprend une phrase de Marguerite Duras pour décrire son travail : "Plus c'est personnel, plus tu touches l'universel".

"J'avais envie qu'il y ait un grand portrait". Emmanuel Chain raconte avoir choisi Thierry Demaizière, à l'époque journaliste sur RTL, pour "sa qualité d'écoute". "J'avais envie qu'il y ait un grand portrait à la fin de ce news magazine", explique le producteur de Sept à Huit. Ce dernier affirme ne jamais "donner d'argent" en contre-partie du portrait. Selon Thierry Demaizière, la production de l'émission recevrait une cinquantaine de demandes de portrait chaque semaine. Pour finalement un seul élu.