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À l’approche de l’investiture de Donald Trump, plusieurs politiques français décident de quitter le réseau social X

Alexandre Chauveau . 1 min

Donald Trump sera investi ce lundi 20 janvier 47e président des États-Unis. Et c'est justement à cette date symbolique que beaucoup, en France notamment, appellent à quitter le réseau social. Des personnalités qui reprochent à la plateforme son manque de régulation et l'accusent de représenter un danger pour la démocratie.

Initialement Twitter et propriété d'Elon Musk depuis avril 2022, une tribune dans Le Monde signée cette semaine par 87 associations, organisations, syndicats. Ces derniers annoncent quitter le réseau social ce lundi, jour de l'investiture de Donald Trump.

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Lutter contre "un danger pour la démocratie"

La CFDT, Emmaüs, la Ligue des droits de l'homme, Greenpeace France vont donc rejoindre la vague de départs déjà amorcée depuis plusieurs semaines, notamment en politique. Sandrine Rousseau, la députée écologiste de Paris a envoyé une lettre cette semaine à ses collègues du Nouveau Front populaire pour les inciter à déserter X. Le sénateur écologiste Yannick Jadot confirme son départ ce lundi, tout comme la maire de Strasbourg.

Toutes ces personnalités reprochent à la plateforme son manque de régulation et l'accusent de représenter un danger pour la démocratie, même si le mouvement reste pour l'instant contenu et circonscrit à une partie de la gauche.

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Roland Lescure, ancien ministre macroniste, a lui annoncé quitter le réseau social ce samedi après-midi. Il accuse dans Le Parisien le réseau social d'être devenu "un lieu de propagande au service d'une idéologie réactionnaire et antidémocratique".

Ou défendre le pluralisme

Ce qui est reproché à Elon Musk, c'est à la fois son activisme et ses prises de position contre le wokisme ou en faveur des partis politiques anti-immigration, mais aussi l'absence de régulation sur X et donc la liberté d'expression totale qui y règne.

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Alors, malgré une vingtaine de comptes fermés volontairement, principalement chez les écologistes, la plateforme demeure jusqu'ici le principal moyen d'expression des politiques, y compris de l'Élysée. Et la vague de départ ne fait pas l'unanimité, même à gauche. Olivier Faure souhaite ainsi continuer de défendre ses idées sur X, tout comme Jean-Luc Mélenchon, très actif avec près de trois millions d'abonnés.

Benjamin Haddad défend lui aussi le pluralisme : "La vie est plus intéressante quand on se confronte à des points de vue différents. Le combat d'idées doit être mené partout où il a lieu", a posté le ministre délégué chargé de l'Europe.