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Labellisation des médias : «Il faut isoler les dingues qui veulent réduire la démocratie», le coup de gueule d’Alexandre Jardin

Ugo Pascolo . 1 min

Invité de l'émission "Eliot Deval et vous", le président de l'association "Les Gueux" pousse un coup de gueule contre l'idée d'Emmanuel Macron de mettre en place une "labellisation" des médias. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Les mots d'Alexandre Jardin ne laissent aucune place au doute. Invité d'Eliot Deval et vous, le chef de file du mouvement des "Gueux" est revenu sur l'idée d'Emmanuel Macron de "labelliser" les médias pour lutter contre la désinformation. "On doit distinguer les réseaux et les sites qui font de l'argent avec de la pub personnalisée et les réseaux et les sites d'information", et donc "on va tout faire pour que soit mis en place un label", a ainsi déclaré le président de la République mercredi 19 novembre lors d'une rencontre avec les lecteurs du journal local, La voix du Nord. 

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"On ne rigole pas avec la liberté d'expression"

Une idée qui va tout simplement à l'encontre de la liberté d'expression et de la démocratie, selon Alexandre Jardin. "Est-ce qu'on mesure  ce qu'on est en train d'évoquer ? Les Français sont démocrates, on est un grand peuple républicain. Les gens qui nous écoutent savent très très bien qu'on ne rigole pas avec la liberté d'expression. Un grand peuple, c'est un peuple libre, fondamentalement libre. La justice n'a pas à dire la vérité. L'État n'a pas à dire la vérité. C'est un dérèglement mental du président qui aboutit à un dérèglement politique. Nous devons absolument isoler les dingues qui veulent réduire la démocratie."

"Ce n'est pas un problème droite-gauche"

Et la charge du militant ne se termine pas là : "Il n'est pas normal qu'aujourd'hui, tous les journaux ne fassent pas la une là-dessus. C'est un problème de démocratie, ce n'est pas un problème droite-gauche. On doit rester un peuple démocratique, libre. [...] C'est indigne de la France."

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"Cet homme [Emmanuel Macron, ndlr] a aussi une fonction symbolique", rappelle Alexandre Jardin. "Il doit incarner la grandeur du peuple. Et donc, lorsqu'un homme qui est encore président ose manier des rhétoriques de répression de la liberté d'expression, nous devons nous dresser. Que l'on soit communiste, que l'on soit au RN, je m'en fous complètement. On est des Français. On s'est toujours battus pour ça."